Mes Meilleures Amies

Bridesmaids
2011

★★★★

Une fois n’est pas coutume, je vais parler d’un film en avance (simplement parce que je l’ai vu en Angleterre et qu’il n’est prévu en France que pour le 10 août.

Ne vous arrêtez pas au titre français (qui encore une fois est une daube…).

On m’avait dit que c’était un Very Bad Trip au féminin. Le problème est que je n’ai pas vraiment aimé Very Bad Trip. Quelques trucs m’avaient fait rire, mais je trouve que ce film ne méritait pas le succès qu’il a rencontré.

En fait, mise à part la scène de l’essayage des robes, rien ne permet de l’assimiler à VBT. L’humour y est plus fin (parfois), la mise en scène moins huilée, donc plus charmante, les acteursrices sont fabuleuses et extrêmement drôles… Cette révision de la préparation d’un mariage est assez fraîche («et ça se voit…»). Le film en est même touchant avec cette histoire entre Chris O’Dowd (Roy dans The IT Crowd), flic sympa et amoureux et Kristen Wiig (actrice, mais aussi co-scénariste), demoiselle d’honneur paumée.

Une bonne comédie pour passer une soirée d’août, s’il fait le même temps pourri qu’en ce moment !…

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Eddie Izzard en France !!!

Ne bougez plus ! Arrêtez ce que vous faites et réservez immédiatement vos places, Eddie Izzard (l’homme le plus classe de la Terre, je le rappelle) est à Paris pour son spectacle Stripped entièrement en français !

Et pas cher en plus.

Combien de fois vais-je y aller ?

How to become Parisian in one hour

Cette semaine, je suis allé voir le seul one man show en anglais sur la place de Paris. Du vrai stand-up pendant une grosse heure où le parisien type, l’américain moyen et un peu tout le monde finalement, en prennent plein la gueule.

Ça faisait longtemps que je n’avais pas eu autant mal aux zygomatiques : je n’ai pas arrêté de rire. Même si le show a quelques faiblesses d’écriture, c’est tout de même d’un excellent niveau.

Petite précision, pas besoin d’être bilingue, Olivier Giraud parle avec un accent français qui permet à tous de comprendre.

“¡Venga! ¡Venga!”

Crazy Night

Date Night
2010
★★★☆☆

La trame de l’histoire n’a rien de nouveau. Un couple, marié, deux enfants, décide de sortir de leur routine. Ils obtiennent une table dans un restaurant trendy en se faisant passer pour d’autres et se retrouvent dans une embrouille mafieuse malgré eux.

C’est le genre de film dont on se doute complètement de la tournure que tout va prendre… Et puis on en ressort complètement surpris de s’être aussi bien pris au jeu.

On ne doute plus du talent comique de Steve Carell (The Office US, Max la Menace…) et de Tina Fey (30 Rock, SNL…) et les deux s’accordent parfaitement et forment un couple complètement crédible. Mais je dois avouer que c’est le film qui m’a fait rire, plus qu’eux.

Entre la scène de poursuite, déjà mythique, en plein Manhattan (rappelant avec plaisir The Blues Brothers, en encore plus déjanté) et la scène de danse au Club Hippo, je dois avouer que je n’avais pas autant ri (aussi longtemps) depuis des lustres.

Et le réalisateur s’en sort plutôt bien, car il aurait pu nous gratifier de bon sentimentalisme comme seuls les américains (et John Woo) savent en faire. Vous savez, celui qui fait remonter un peu de vomit dans la bouche. Mais non, on ne s’épanche pas trop sur la lassitude du quotidien de notre couple et tant mieux.

Ce film est à l’image de la scène de baiser finale : du grand n’importe quoi qui vous promet un très bon moment de détente.

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Crazy Night en DVD

Les Chèvres du Pentagone

The Men Who Stare At Goats
2009
★★★☆☆

Décalé, c’est comme cela que je définirais ce film. Si vous n’aimez pas ce qui est décalé, passez votre chemin. Si vous êtes curieux, bienvenue.

Les Chèvres… n’ont rien à voir avec Pierre Richard, mais font tout aussi bien rire. Cette histoire relatant une soit-disante élite paranormale du Pentagone est folle et pourtant peut-être pas si loin de la réalité (enfin c’est ce qui est dit en préambule).

Le duo Ewan McGregor/George Clooney fonctionne superbement, Jeff Bridges y est magistral (malgré son « petit » rôle) et Kevin Spacey y joue parfaitement son rôle de gros connard.

Le rythme du film est assez lent, mais ça laisse le temps de se délecter des absurdités.

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Les Chèvres du Pentagone en DVD

Action

1999 | 1 saison, 13 épisodes
★★★★★

Une fois n’est pas coutume, je vais parler d’une vieille série trop peu connue, mais qui fait partie de mes séries fétiches.

On le sait, les Américains ont un peu de mal avec l’auto-dérision. Et c’est un peu ça qui a tué Action. Cette série, créée par Joel Silver (producteur de 48 heures, les Arme fatale, les Die Hard, les Matrix, Kiss Kiss Bang Bang, V pour Vendetta…) retrace la vie d’un producteur à succès, arrogant et détestable à Hollywood qui, suite à l’échec de son dernier blockbuster, tente de remonter un film avec tous les coups tordus que cela puisse comporter.

Peter Dragon et ses “Bitches”

Peter Dragon (joué par le loquace Jay Mohr) dépasse toutes les limites du politiquement correct et excelle dans sa répartie vacharde et les attitudes vicieuses. On ne devrait pas l’aimer, mais c’est tellement un connard de bout en bout qu’on l’envie presque ! Il assume complètement sa «connardise» et en profite pour en mettre une couche par-ci par-là à la société américaine, aux politiques, etc. Une vraie diatribe, cachée sous une tonne de conneries, de dialogues délectants et de jurons !

Entouré d’une bande d’incapable, il tente de monter une suite à son film raté, avec tous les clichés des films d’action hollywoodiens : gros bras, blonde à forte poitrine, explosion à n’en plus finir, violence, etc. Mais avec tous les soucis qui vont autour : premier rôle sortant d’une désintoxication ratée, actrice en surpoids, réalisateur qui clamse, plus de budget…

La série est bourrée d’invités, qui pour la plupart joue leur propre rôle (Salma Hayek, Keanu Reeves, Sandra Bullock…), mais dans des situations un peu extrêmes (voir seconde vidéo).

Ça n’a tellement pas marché au États-unis, que la Fox n’avait pas diffusé l’intégralité des épisodes. En France la série est passé sur Canal Jimmy il y a dix ans, mais on peut heureusement la trouver en intégralité en DVD, non censurée (attention, à ne pas mettre entre toutes les mains, le langage est très vert !)

Voici quelques vidéos de mise en bouche (VO sans sous-titre). Tout d’abord, un procès intenté contre Peter Dragon et la violence dans ses films…

Puis une Guest Star qui vient régler ses comptes avec Dragon…

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L’intégrale d’Action en DVD

Community

2009/2010 | 1 saison (en production)
★★★★★

S’il y a bien une série qui dépasse les autres cette année, c’est Community. Non pas qu’elle soit plus drôle que The Big Bang Theory, ni plus déjantée que Cougar Town, mais elle est équilibrée, intelligemment écrite, avec des personnages forts et attachants.

C’est vrai qu’au début, le style d’humour est assez difficile à appréhender. On se demande bien quel sera l’intérêt de suivre les pérégrinations d’un avocat destitué, obligé de retourner sur les bancs d’une université ouverte (Community College en anglais) pour récupérer le droit de plaider. On peut penser dès les premières minutes que ça va vite tourner au gras d’un American Pie, bien au dessous de la ceinture ; que nenni !

Cet avocat, Jeff, dragueur, magouilleur et sans limite, se retrouve à créer un groupe d’étude rien que pour charmer une blonde de sa classe d’espagnol. Et c’est plutôt ce groupe qui va être le personnage principal de la série. En plus du bellâtre et de la mignonnette, on y retrouve un champion de football américain déchu et à la sexualité ambiguë, une mère noire récemment divorcée, un vieux qui ne veux pas se l’avouer (l’excellent et cultissime Chevy Chase), une jeunette fayote et un immigré indien nerd passionné de cinéma. Sans compter la pléiade de seconds rôles, comme le professeur d’espagnol chinois, parmi tant d’autres.

Le show est gratifié par la présence de guests, tel que Jack Black, Owen Wilson…

Semaine après semaine, on suit la synergie de ce groupe, avec ses hauts et ses bas, et plus ça avance, plus on se marre.

Extrait de l’episode d’Halloween, du grand n’importe quoi…

Je suis fan.

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Happy Sex

Zep - Happy Sex par Zep
2009

♚♚♚♚♚

J’adore Zep.

Zep, c’est le mec que j’aurais adoré être. Il a l’air sympa, il est plutôt beau gosse, il fait de la BD, il a du succès, il fait de la musique, il a largement moins du succès qu’avec la BD… Il a créé un personnage qui est devenu culte.

J’adore Titeuf, mais Zep ne se résume pas au blondinet à houpette (pas Tintin…). J’aime cette facette de Zep qui est la version plus «adulte». Lorsque je dis «adulte», ça ne veut pas dire qu’il pert son humour à deux balles, mais plutôt que les blagues sont plus dirigées pour un public adulte. J’ai aimé les Filles électriques, qui m’a replonger dans mes années lycées ; j’ai dévoré l’Enfer des Concerts qui me rappelle les virées concerts et tout le tintouin ; J’ai été captivé par Découpé en tranches qui donne un angle beaucoup plus personnel aux dessins de Philippe Chappuis (alias Zep).

Qu’en est-il lorsqu’il s’attaque au sexe ?

Il en ressort un livre super drôle, sans limite, mais qui ne part pas dans le trash. L’humour est le même, le style est le même. On dirait du Titeuf, vingt ans plus tard. On se demande quand même parfois quelle est la proportion autobiographique dans cette œuvre… !

Plongez-vous dedans et riez avec des tonnes de nichons, d’érections, de poils et d’autres trucs salaces.

Happy Sex - Bonjour madame

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kikoo LOL mdr ^^

kikoo Dans les choses que je déteste (et je sens déjà les coms poindrent…), il y a l’écriture SMS. Encore dans un SMS, ça passe (et encore…), mais sur un site, un blog, un forum ou un mail, faut pas déconner quand même, c’est pas comme si on n’avait pas un vrai clavier. Et puis je suis tombé sur ce site qui n’a pas de scrupule à copier tout ce que je mets sur tchizbeurgueur, mais avec quelques lacunes orthographiques…

Ah, ah, ah ! C’est pas mortel ? Et ça fonctionne avec tout : avec le trop lol le mond, avec le mdr gougeul, avec alociné. Et même avec les blogs des copains (kokoceriz, liteulsa, malinoi, milkéfrujuce,…). En revanche, j’ai essayé sur le blog de ma nièce, ça ne change pas grand chose…

Pour que vous aussi puissiez vous amuser pendant des heures, voici le lien vers la kikoololisation d’Internet.

kiss Laché vo coms!

Un Mariage de Rêve

Un Mariage de Rêve

Easy Virtue
2009
★★★★

Un Mariage de Rêve Voilà un film que je n’avais pas envie de voir. Rien de ce que j’en savais ne me poussais à choisir ce film plutôt qu’un autre. Je pense que c’est Kristin Scott Thomas et Colin Firth au générique qui m’ont fait y aller. Et comme j’aurais regretté de ne pas avoir vu ce trésor d’humour anglais !

Je pensais Jessica Biel tout juste bonne a être belle à l’écran ; je me fourvoyais. Elle joue bien et a même des airs d’Emma Thompson jeune. Et que dire des autres comédiens : hormis Ben Barnes, en chouchou de la famille, qui a un jeu assez insipide, tous les autres personnages sont hauts en couleur. Kristin est fabuleuse en matriarche insupportable et coincée, Colin en père vétéran désabusé, les sœurs écervelée ou insouciante (dont l’une n’est autre que Jen de The IT Crowd) et surtout le majordome (déjà aperçu en expatrié aux États-unis dans Love Actually ou encore en fils déjanté dans la série Ma Tribu) qui n’en rate jamais une pour nous servir une remarque sarcastique comme seuls les Anglais savent en faire.

Du coup, de cette comédie (qui n’a rien de romantique, c’est plutôt une comédie de mœurs semi-dramatique) en ressort situations burlesques et dialogues cinglants. Éclats de rire garantis.

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Un Mariage de Rêve en DVD

The Inbetweeners

2008/2009 | 2 saisons, 12 épisodes (en production)
★★★★★

Bon, après voir bassiné tout le monde (à raison) avec The IT Crowd, voici une nouvelle série qui déchire sur E4, chaîne de la TNT anglaise (spéciale dédicace à Mr. Malinois et Pois chiche). Elle aussi ne comporte que six épisodes par saison.

The Inbetweeners

Une bande de quatre copains dans un lycée public en Angleterre. Pas les mecs à la cool, ni les losers, ceux qui sont entre-deux (d’où le titre). Will, le nouveau, fraîchement arrivé d’une école privée (qui a tendance à ne pas savoir comment se comporter pour être «cool»), Simon, le plus normal, mais qui est mordu de son amie d’enfance et ça l’amène à faire un peu n’importe quoi, Jay, le plus trash qui ne parle que de cul et de trucs dégueulasses, et Neil, l’idiot du groupe (qui ne comprend rien et fait gaffes sur gaffes).

The Inbetweeners - Photo de classe Tout y passe, les relations amoureuses, les gros connards, l’alcool pour les mineurs, les fantasmes sur les mères des copains, les petites (et grosses) humiliations d’ados… Une sorte d’American Pie ou SuperGrave en beaucoup plus subtil, plus drôle et plus réaliste (enfin, ça dépend pour le dernier…). Et finalement, on se dit qu’on est content d’avoir fait notre scolarité en France !…

Cette série a tout de même été créée par les mecs qui ont lancé Ricky Gervais (The Office, Extras…) et Sacha Baron Cohen (Borat, Ali G…). Ils ont gagné une récompense l’an dernier et un pilote pour une version américaine est déjà en préparation.

Les vidéos Vodpod ne sont plus disponibles.

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Contre-attaque

Ceux qui me connaissent ou ceux qui parcourent ce blog régulièrement savent mon attachement aux produits pommés (en tant que graphiste, ça se comprend).

Sans vouloir relancer la guéguerre, je m’amuse de la bataille que se porte Microsoft et Apple (surtout incompréhensible lorsque l’on sait la part infime de Mac par rapport aux PC, on ne comprend pas bien pourquoi Microsoft se sent si menacé… Ah si, peut-être parce qu’ils ne savent plus faire de système fiable).

Du coup, j’ai été assez étonné de l’offensive lancée par Microsoft sur les écrans américains où ils donnent une somme d’argent aux gens (comédiens, je souligne) pour trouver l’ordinateur de leurs rêves (voir ci-dessous). Le plus étrange, c’est qu’ils ne mettent pas du tout en avant Windows, mais uniquement le prix de la machine. C’est sûr qu’un portable avec un écran 17″ pour moins de 1000$, on ne le trouvera pas à l’Apple Store…

En partant du constat qu’un ordinateur n’est qu’un assemblage de matériaux visés ensemble, c’est facile de donner l’avantage à un PC ! C’est comme comparer une Dacia Sandero (spéciale dédicace…) avec une Aston Martin  oui, ce sont des voitures et oui, la première est moins chère que la seconde. Soit ! Je ne dis pas que le PC est de la merde, mais il y a du bas et du haut de gamme et le choix final dépend surtout de l’utilisation et de l’utilisateur.

Du coup, j’ai été amusé par la réponse d’Apple, par publicité interposée. Celle-ci appuie bien sur la fiabilité et la sécurité du système, points que les utilisateurs lambdas (et pas lambada) devraient mieux considérer. Lorsqu’on achète un Mac, on achète bien plus qu’un ordinateur (ou qu’une marque…).

D’autres publicités soulignent l’inefficacité du service client pour PC (on parle toujours des États-unis, parce qu’en France, tant qu’on n’a pas de vrais Apple Stores, on ne peut pas s’en vanter) ou l’efficacité de la suite iLife

La guerre des publicitaires a commencé…

Good Morning England

The Boat That Rocked
2009
★★★★★

The Boat That Rocked - Poster On connaît Richard Curtis pour avoir rendu les comédies romantiques un peu plus profondes et extrêmement drôles (4 Mariages et 1 Enterrement, Notting Hill…), pour savoir manier les films chorales et les personnages secondaires (Love Actually), pour aborder des sujets sensibles de manière humoristique (The Vicar of Dibley, La Vipère noire, excellentes séries au demeurant), pour avoir écrit pour la crème des comédiens anglais (French & Saunders, Rowan Atkinson…) ou internationaux (Robin Williams…).

Les initiés (dont moi) attendaient avec impatience ce nouveau film. Il traite des radios pirates en Angleterre dans les années 60. Amené comme ça, c’est vrai que ça ne fait pas envie ! Mais ne vous y trompez pas, tout y est : l’humour, les personnages consistants (principaux, ainsi que secondaires) et la bande original d’enfer… Tout se trouve sur ce bateau (fictif), émetteur de «Radio Rock», station pirate qui défie le pouvoir. Sex, Drugs & Rock n’ Roll. Surtout du Rock n’ Roll en fait ! C’est l’histoire de cet équipage contre les marées du gouvernement qui cherche à faire taire ces trublions du pouvoir.

The Boat that Rocked - It Rocks!

Le casting est impressionnant : Philip Seymour Hoffman, Bill Nighy (le vieux rockeur de Love Actually), Chris O’Dowd et Katherine Parkinson (respectivement Roy et Jen de The IT Crowd), Rhys Darby (le manager de Flight Of The Conchords), Nick Frost (sans son acolyte Simon Pegg, retenu par le tournage de Star Trek), Jack DavenPort (de Coupling et de Pirates des Caraïbes), Emma Thompson (en courte apparition) et surtout Kenneth Branagh (en ministre coincé et autoritaire, superbe !).

The Boat That Rocked - Cast

Un vrai régal de suivre leur vie au jour le jour, au gré des attaques politiciennes et des aléas de la vie. On se prend d’amitié pour ces personnages et on se dit qu’on aurait beaucoup aimé être sur ce bateau. Courrez-y.

PS : la BO est fantastique.

PPS : notez la créativité des mecs qui pondent «Good Morning» dans tous les titres de films traitant de radio, et ce depuis Good Morning Vietnam, naturellement, alors que le titre original était bien mieux… Ça devient une habitude maintenant.

Autres regardages

Good Morning England en DVD

Les framboises du cinéma

Razzie Awards En marge des Oscars, il y a leurs pendants dans la médiocrité : les impopulaires Razzie Awards.

Cette année, haut la main, c’est le Love Guru de Mike Myers qui a été le «grand gagnant», avec pire film, pire acteur et pire scénario. J’avais pressenti cela, mais j’aurais tellement vu Zohan en prendre pour son grade… À noter la belle performance de Paris Hilton (pire actrice, pire second rôle féminin et pire couple) qui confirme qu’elle ne sait rien faire. C’est rassurant !

En revanche, ils n’ont pas été sympa avec Indiana Jones, qui n’est pas tant la sombre merde qui tout le monde veut bien le penser.

L’homme le plus classe au monde

Comme je l’ai déjà dit, nous étions à Londres ce weekend, mais voici la principale raison de notre escapade…

Ça y est, je sais tout sur la confiture, l’évolution, les croyances, l’iPhone, Aesus, Besus, Cesus, Desus et les autres frères de Jesus, la genèse du langage, le Mac (et le PC), les dinosaures, Star Wars, l’âge de pierre, Einstein et la relativité, l’iPhone, Noé et les problèmes dus à son arche, les girafes qui jouent aux charades, les civilisations, l’iPhone, les écureuils rescapés, Top Gear (ou plutôt « Top Bovin »), l’iPhone, Sharky le gentil requin, la conquête de l’espace, l’iPhone…

Et oui, grâce à Sieur Izzard, je sais tout et en plus j’ai encore mal aux zygomatiques. Il faut avoué qu’il était en très grande forme (contrairement à moi qui rêvait secrètement des bras de Morphée…). Son «debout» (bâ quoi, c’est pas la traduction de stand up !?…) était des plus efficaces et on y a retrouvé du grand, du puissant et de l’extravagant Eddie, comme on l’aime. Sous prétexte de parler de Wikipedia, on y retrouve tout depuis l’origine du monde, à brasser culture pop et sujets pointus. Personne d’autre que lui ne sait mélanger aussi bien savoir et absurdités.

Les girafes sont muettes. Un peu dur pour se prévenir d’un danger. En revanche, elles toussent :
— Kof, kof !
— Quoi ?

Noé remplit son arche :
— Alors… 2 tigres, 2 poules, 2 écureuils, 2 castors… heu… Chérie, qu’est-ce qu’on a jusqu’à présent ?
— Seulement 2 tigres.»

Un vrai spectacle rien que pour moi aux vues des thèmes abordés. Ça valait le coup de faire l’aller-retour éclair jusqu’à Londres rien que pour ça ! Vite, vite, le DVD !

Le retour des geeks

Roy, Jen, Moss et leur patron Douglas, dans The IT Crowd

Roy, Jen, Moss et leur patron Douglas, dans The IT Crowd

Ce soir, les geeks (et moins geek) de chaque côté de la Manche vont être scotchés à leur poste de télé. c’est le grand retour de deux séries prennent de plus en plus d’ampleur, jusqu’à en devenir cultes : The IT Crowd pour les anglais et NerdZ pour les français.

Ne me demandez pas ce que je regarde en ce moment ; je m’en fous des Heroes et consors, les séries à suivre sont européennes. Na !

Dark et ses sous-locataires Caroline, Régis-Robert et Jérôme

Dark et ses sous-locataires Caroline, Régis-Robert et Jérôme, dans Nerdz

Sœur Marie-Thérèse des Batignolles, tome 6

La Guère Sainte
par Maëster
2008
♚♚♚♔♔

Commençons cette nouvelle série de critiques de livres par une de mes idoles, en tant que pseudo-dessinateur, depuis des années : Maëster. S’il est des bd des plus usées dans ma bibliothèque, ce sont bien les siennes ; je les ai décortiquées dans tous les sens, redessiné des pages entières, fantasmé sur ses gounzesses aux poitrines généreuses, replacé ses calembours dans des conversations de la vie courante,…

Je ne pouvais donc pas rater la sortie du sixième tome de la bonne-sœur la plus impolitiquement correcte de la bd franco-belge. Premier constat, changement d’éditeur (de Fluide Glacial à Drugstore). Changement de format (pinaise ! ça ne rentre plus avec les autres…), mais, premier bémol, les planches semblent perdues au milieu de ces grandes pages. Deuxièmement, la qualité d’impression n’est pas terrible ni régulière. Le fait d’être passé à la couleur (pour la première fois) a dû poser quelques soucis techniques. À ce propos, qu’apporte la couleur ? Pas grand chose, c’est même plutôt troublant car tous les petits détails d’arrière-plan (marque de fabrique de Maëster) ressortent bien trop et nuisent à la lisibilité générale.

Laissons de côté la technique et passons à l’histoire elle-même (enfin aux histoires). Honnêtement, j’ai eu très peur à la lecture de la première histoire. Pourtant tout y est : les jeux de mots et calembours, les conneries cachées dans les cases, les baffes géantes et le franc-parler de Marie-Thé. Mais ça ne prend pas ; je n’ai pas l’impression d’y être ; je ne rigole pas comme un con. Mince… Maëster aurait-il perdu son mojo ? En fait, non ; le reste de l’album est bon (il va crescendo) et on s’y retrouve finalement.

Je pense surtout que le fait qu’il y ait eu 7 ans entre ce tome et le précédent (ainsi qu’entre ce dernier et l’antépénultième), Maëster a perdu de son rythme de travail. Il est connu pour bosser à la bourre, sous pression. Du coup, lorsque les premiers albums sortaient régulièrement au rythme des aux sorties de Fluide, ça bouillonnant, c’était vivant. Maintenant, il faut qu’il fasse chauffer la machine pour retrouver le niveau d’antan.

Un peu dommage, mais on est tout de même content de retrouver notre nonne préférée et on espère bien ne pas attendre sept ans de plus pour un nouvel opus.

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Tout Sœur Marie-Thérèse des Batignolles

Rien que pour vos Cheveux

You Don’t Mess with the Zohan
2008
☆☆☆☆☆

Il en fallait bien que ça arrive un jour : voilà mon premier film «à éviter» (une note de 0 tchizbeurgueur). Je ne pensais pas que ce serait aussi nul ; non pas qu’Adam Sandler soit un grand comédien, mais certains de ses films sont marrants (Self Control, Amour et Amnésie ou même Punch-Drunk Love, dans un autre genre).

Mais là, ça tombe à plat. Trop vulgaire, trop con, pas plaisant pour un sou. Je disais que le personnage de Gourou Pitka n’était pas aimable, celui de Zohan est pire. Le film aurait pu être tellement riche (scénaristiquement et humoristiquement parlant) sur la base du conflit israélo-palestinien, mais là, tout tombe à plat, tant il est desservi par son personnage principal : ce gros bouffon de Zohan. C’est con, ça aurait pu être drôle…

Je m’auto-cite : «allez plutôt voir Max la Menace (humour direct ; 3 tchiz) ou Dan in Real Life (humour subtil et tendre ; 5 tchiz !) si vous voulez rire.»

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Love Gourou

The Love Guru
2008
☆☆☆☆

J’aime bien Mike Myers (Wayne’s World aura définitivement eu un impact sur mon développement personnel…). Mais je dois avouer que ça fait quelques temps qu’il n’a pas vraiment relevé le niveau. Les deux derniers Austin Powers étaient désastreux (il a oublié qu’il fallait une histoire…). Il n’y a bien que quand il n’est pas scénariste (Shrek ou Studio 54, en quittant le registre de la comédie) où il parvient à faire mouche.

Le film est assez bof (il n’est pas sorti dans beaucoup de salles, c’est pour dire ; les exploitants étaient peut-être refroidis par le bide de Zohan…). Il y a bien quelques moments qui m’ont fait marrer, mais le personnage de Guru Pitka n’est pas plaisant, ni aimable. Il n’évolue pas durant tout le film et il est exécrable ; On ne comprend pas vraiment comment Jane Bullard (Jessica Alba) peut craquer sur lui. En plus dans le même genre, il y avait eu il y a quelques années Le Gourou et ses Femmes, qui était qu’en même plus sympa.

Je crois que ce qui remonte un peu le niveau (et encore), ce sont les apparitions de Jacques Grandé (Justin Timberlake, «énorme» !), joueur de hockey québécois à l’ego aussi grand que son chibre («Damn!»).

Allez plutôt voir Max la Menace (humour direct ; 3 tchiz) ou Dan in Real Life (humour subtil et tendre ; 5 tchiz !) si vous voulez rire.

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