La voiture de demain…

… n’est pas encore là.

Les grandes marques de voiture l’ont annoncé : elles passent à l’électrique pour la planète.

On va donc nous faire croire que la technologie qu’on nous promet depuis plus de trente ans arrive enfin alors qu’elle n’a pas vraiment évoluée depuis. Les inconvénients sont toujours les mêmes : la taille et le poids des batteries, le rapport temps de charge/autonomie est toujours une hérésie et j’ai du mal à me voir tirer une rallonge depuis le quatrième étage de mon immeuble pour pouvoir brancher ma voiture la nuit. Avec un peu de chance, un voisin détournera le courant pour sa machine à laver… pas viable pour le grand public en l’état. L’installation de prise de recharge aux places de parking est quasi inconcevable. Et puis lorsque le pétrole aura complètement disparu de la surface du globe (dans pas si longtemps d’après certains experts…), je pense que le prix de l’électricité augmentera à vue d’œil.

Seulement, la voiture électrique ne me semble pas tellement plus écolo. Parce que faire venir les composants des batteries d’un bout du monde par cargo, jusqu’aux chaînes de fabrication à l’autre bout, je n’ai pas l’impression que le bilan carbone soit si bon… Et pour recycler les batteries… ? je peux les rapporter à mon Monoprix ?

Même topo pour les voitures hybrides. Les fabricants se rachètent une conduite (ah, ah…) en proposants des modèles à deux moteurs parallèles… même Lexus (!) proposent des grosses bagnoles hybrides qui consomment moins d’essence, mais qui en consomme toujours plus qu’une voiture normale. Cherchez l’erreur. Une Prius (hybride) conduite de manière un peu dynamique consomme plus de carburant qu’une BMW (essence) à régime égal (testé par Top Gear). Ça laisse rêveur.

L’idéal serait une voiture électrique qui produit elle-même son énergie (ça existe, mais ça coûte plusieurs bras). Avec un système de pile à combustible ou un truc du genre. En gros le moteur à hydrogène produit du courant pour alimenter la voiture  ça permettrait de retrouver l’autonomie de nos « pétroleuses ». Avantage : on rejette de l’eau. On pourrait alors concevoir un moteur qu’on alimente d’eau, qui se retrouve séparée en hydrogène d’un côté et oxygène de l’autre ; le moteur utiliserait cet hydrogène pour créer de l’électricité et se propulser et notre voiture rejetterait de l’eau… la boucle est bouclée et on aurait une voiture (presque) propre. Seul un léger problème subsiste : la sécurisation d’un tel moteur, parce que l’hydrogène n’est pas réputé pour sa non-dangerosité… Au moins, les films américains deviendraient beaucoup plus réalistes en cas d’explosion de voiture…

Finalement, la seule solution d’une voiture propre, quelle soit électrique, hybride ou autre, est la dépropriation. Partager une voiture à plusieurs, comme on partage un Vélib‘ (ou comme Autolib’, mais impossible de partir en weekend hors d’Île-de-France). De la location à l’heure ou à la journée. Pay as you go, comme avec les cartes téléphoniques. Ce serait économique à plusieurs niveaux : moins de voitures en circulation (surtout en ville où elle est loin d’être nécessaire), moins de frais pour les conducteurs occasionnels (on ne paie pas d’assurance lorsque la voiture dort au garage, pas besoin s’occuper de l’entretien), la garantie d’avoir une voiture récente, donc moins polluante et qui continue de faire tourner l’industrie automobile (sans doute moins, mais c’est mieux que plus du tout). En gros, une voiture de location.

Êtes-vous prêt à abandonner votre voiture pour sauver l’humanité ?

Sport de glisse

[Ce billet n’a aucun lien avec la glisse, ni avec le Tour de France]

Et bien voilà, ma première vraie gamelle en vélo. Glissade sur une dizaine de mètres. Oui c’était en Strida (mais aucun lien). Oui, c’était une descente (voilà le premier lien). Oui, c’était un virage (… le second…). Oui, il pleuvait (… et le troisième). Non, il n’y avait pas de voiture immédiatement derrière moi (lucky me). Oui, ça brûle.

5 Oui contre 1 Non, le bilan est plutôt positif !

Reprise de volée #3 (enfin 2, mais en fait 3)

J’avoue, j’étais très triste à la cryogénisation de Zvok il y a quelques millions d’années, pour de sombres affaires d’hébergement et de taille de pénis (à la machette). Je fus content lors de la reprise du site de reprises (ah, ah, ah) il y a quelques temps sous le sobriquet de Zvok is not dead !

J’avais déjà repris Katy Perry en Flight of the Conchords/Extreme, Guns n’ Roses en Buena Vista Social Club (avec Gillio en guest de prestige !). Voici donc ma dernière reprise en date (bien qu’enregistrée en même temps que celle des Guns…) qui colle assez bien au thème « Années 80 » pour une raison ou une autre !…

La musique dans la peau !

La musique me manque. J’ai quitté le groupe dont je faisais parti en décembre 2007, faute de temps disponible en passant freelance. Depuis, j’ai à peine touché mes grattes. J’ai bien tenté de m’y remettre avec une hache que je n’ai jamais eu le temps d’accorder comme je le souhaitais. J’ai même acheté une 3/4 classique à boyaux de chats pour grattouiller sans avoir à brancher quoi que ce soit.

Mais je dois bien avouer, passer du temps à composer ou même remonter sur scène me manque drôlement. L’énergie des concerts est une sorte de dope extraordinaire.

Du coup, j’ai décidé, je vais me remettre à mes premières amours : je vais acheter une basse. Et oui, j’étais bassiste avant d’être guitariste. Pas un bon bassiste, mais un bassiste quand même (je n’étais pas un bon guitariste non plus cela dit !). Le genre de bassiste invisible qui se cache dans le beat de la batterie.

Je ne sais pas encore ce que je vais choisir, mais je vais y aller avec mon bon ami NBK, le plus grand bassiste que je connaisse (1,97 m). Si jamais vous avez des petits trésors à me conseiller (dans l’absolu, je rêve d’une Rickenbacker, mais ça coûte un peu un bras et j’ai plutôt besoin de mes deux bras si j’achète une basse).

Vais-je remonter un groupe ? Je ne pense pas pour le moment. Je vais grattouiller et on verra plus tard.

L’heure du bilan #3

C’est désormais une habitude, je rate l’anniversaire du blog chaque année (2008, 2009…). Mais cette fois-ci, les données ne sont pas vraiment importantes. Le fait que j’ai moins écrit, que vous ayez tout autant réagi, que le nombre de visites reste stable, ne change rien à mon impression générale de ralentissement de la blogosphère. Je pense qu’on a dépassé en 2010 le point culminant des blogs et de leur intérêt. Ai-je tort ?

À l’heure de la professionnalisation des blogs, où sont passés les personnels, les bizarres, les artys, les dégueux, les libres… ? Les blogueurs écrivent moins et semblent être moins lu (à quelques exceptions près), de la même manière que les désinscriptions à Facebook augmentent. Les journalistes ne jurent plus que par Twitter et l’ère de la blog-attitude semble s’essouffler (à mon goût, je le répète).

Est-ce un bien, est-ce un mal ? Je ne sais pas bien. Ça ne va pas à l’encontre de mon raz-le-bol de virtualité, cela dit.

Pour en revenir à tchizbeurgueur.com, dois-je tenter d’insuffler un nouvel élan en tentant de réajuster le ton ou la direction ou dois-je plutôt le laisser vivre et se remplir peu à peu, même si ce ralentissement doit l’amener jusqu’à une petite mort ?

3 ans, le cap difficile…

3 mois avec un Strida

Bon, pas vraiment puisque je n’en fais pas tous les jours, mais ça fait 3 mois que je l’ai acheté et je suis désormais capable d’en tirer les conclusions suivantes :

  • Les premières minutes sont assez folklorique. L’équilibre devient beaucoup plus primordial sur un engin pareil. Une dizaine de minutes suffise à dompter la bête. Mais ça donne envie d’acheter un Nutcase au cas où…
  • C’est un gadget extraordinaire. Non, pas un gadget. Un vélo, un vrai.
  • Il est assez confortable pour de longues distances, malgré son petit rapport de vitesse. 15 bornes dans Paris passent assez bien.
  • Il attise la curiosité. Incroyable le nombre de démonstrations que j’ai faites (même l’épicier en bas de chez moi).
  • C’est de la bonne came. Résiste à mes presque 100 kg et ne semble pas ciller entre mon poids et l’état des routes.
  • Facilement transportable. Dans le RER, le train, le métro… il faut juste faire attention à ne pas donner des coups de pédales, mais la chaîne en kevlar (sans graisse) ne risque pas de tacher le pantalon de votre voisin. En revanche, il ne rentre pas dans le coffre  (avant) d’une Porsche.
  • À ne pas prendre tout le temps. Pas pour aller au cinéma par exemple. On ne vous laisse pas rentrer avec. Pensez à acheter un antivol.

Si c’était à refaire ? Je n’achèterais pas ce vélo. Non, j’achèterai le modèle au dessus qui a des vitesses (Duo Speed), pour une raison simple : autant les montées sont faciles, les descentes, je n’en parle pas (heureusement que les freins à disques sont bons !), mais parfois, sur du plat, on a envie de tracer et ne pas pédaler comme un malade. Mais ça reste correct et je m’y fais très bien.

Plus on devient vieux, plus on devient…

Au fur et à mesure que les années passent, je me rends compte qu’on perd peu à peu nos facultés, non pas à cause de pertes de neurones prématurées, mais simplement en arrêtant de pratiquer. J’avais déjà constaté que je ne dessinais quasiment plus, je me rends compte que je ne sais plus écrire sans un clavier non plus, je ne joue pratiquement plus de guitare non plus et je viens de me rendre compte que j’ai perdu ma verve avec un « V ».

C’est en retombant sur les conneries et les écrits «d’antan» que je me suis rendu compte que : 1. j’étais beaucoup plus drôle alors, 2. j’avais vraiment un style littéraire, 3. je faisais carrément moins de fautes connes.

J’avais même commencé un roman d’anticipation (en même temps, j’ai commencé plein de choses dans ma vie que je n’ai jamais terminées, comme une BD, un album solo, mon book…).

Ça déprime et ça nous plairait bien de reprendre tout ça, mais le temps nous manque et ce n’est pas en regardant vers le futur qu’on va en trouver…

Sur cette note positive, bonne journée à vous !

Taquiner le geek qui est en moi…

iMise en abîme Putain, c’est dur ! C’est dur de ne pas retomber dans des travers de nerd lorsque, en l’espace de quelques jours, on aquiert son premier téléphone pommé et qu’une souris magique, un tout-en-un de «ouf» et un mignon petit laptop pointent le bout de leurs nez chez notre fabricant de joujoux pour adultes.

Du coup, le sens des priorités part à vau-l’eau, on oublie qu’on vit avec la plus formidable des personnes et on met pour le coup toutes les chances de notre côté pour que notre relation parte en eau de boudin !

Je souhaite faire des excuses publiques à toutes les femmes délaissées par des accros aux PlayStations, par des obsédés du composant électronique, par des fanatiques de l’écran ou par des malades de l’ultra-communicabilité. À vous toutes, je demande votre pardon. On est malades, mais on se soigne (en tout cas, moi oui). Et parfois le traitement n’agit pas tout de suite…

À petit feu

Bien loin de moi l’idée de vous péter le moral et de rendre ce blog politique, chiant ou de faire de la propagande, mais il y a un truc qui me sidère absolument et me met en colère et j’ai du mal à ne pas en parler.

Industrialisation et poils

De plus en plus, on découvre que des substances utilisées dans nos produits de tous les jours se révèlent toxiques ou cancérigènes (amiante, paraben, graisses hydrogénées, sels d’aluminium…). Le point commun entre tous ces composants est qu’ils ne sont pas nécessaires et sont utilisés pour réduire les coûts de fabrication ou d’exploitation d’un produit et par conséquent augmenter les marges et bénéfices des industriels. Mais à quel prix ?
Head n' Shoulders Extreme
On m’a fait découvrir hier l’existence d’un petit nouveau, le laurylsulfate de sodium (indiqué sodium laureth sulfate ou SLS dans nos shampooings et gels douche) qui sert à faire mousser. Ce produit-là peut, chez certaines personnes, créer des réactions allergiques (entre autres) au niveau de la peau et détruire les follicules pileux. En d’autres termes, le shampooing que vous utilisez pour avoir le poil soyeux peut vous rendre chauve. Un comble, non ?

Après on s’étonne qu’il y ait de plus en plus de personnes allergiques… vu la dose de trucs dégueux qu’on côtoie au quotidien, c’est plutôt surprenant qu’il reste des gens sans allergies.

Le coût de la vie

Lorsque ces industriels pillaient les ressources mondiales, détruisaient les écosystèmes et bousillaient les vies des autochtones, on envoyait des ONG pour «réparer» tout ça, mais là, ce n’est plus le tiers-monde qu’ils anéantissent, mais bien leurs consommateurs (et employés…). Quelle est la logique dans tout ça ?
Radio chère payée
Ça me rappelle une vidéo que j’ai vu au sujet de notre chaîne de fabrication/consommation/élimination (très bien faite, avec des petits dessins et tout le tintouin) et qui démontre simplement que notre modèle d’industrialisation marche sur la tête et que rien n’est gratuit (ni à bas prix). En effet, si on met en perspective, en achetant une petite radio pas chère, ça implique qu’elle ait été fabriquée dans un pays où la main d’œuvre ne coûte rien et que, sans doute, les soins des employés ne sont qu’un détail dans cette partie du monde et que finalement [attention raisonnement poussé à l’extrême], cette petite radio ne nous aura pas coûté bien cher puisque la différence de prix avec une radio fabriquée localement est sans doute la mort de l’employé (et de sa famille tant qu’à faire…) qui l’a fabriquée.

Danse avec les loups

Pour ma part, je suis loin d’être parfait. Je trie mes déchets, mais j’en produit beaucoup trop. J’utilise des ampoules basse consommation, mais je laisse l’ordinateur allumé toute la journée. J’achète bio, mais j’utilise du Destop pour déboucher les chiottes. Que des petites choses qui font de moi un piètre citoyen à forte empreinte carbone. Un homo sapiens sapiens comme tout le monde et rien d’autre. Désormais, j’essaie le plus possible de regarder la composition des choses (c’est beaucoup d’énergie à déployer, mais de me dire que je ne contribue pas à renflouer de déjà trop riches patrons, ça m’encourage un peu). En gros, la chose que je me dis devant les ingrédients d’un produit est «si ça n’a rien à foutre dans la composition, je n’achète pas». C’est vrai que ça restreint le choix, que ça coûte plus, mais si ça me permet d’éviter d’aller chez le docteur, n’y gagne-je pas à long terme ?

Aujourd’hui, l’écologie, le bio et l’éthique sont malheureusement devenus des atouts marketing avant tout. Je me doute bien que la prise de conscience générale n’aura sans doute jamais lieu, faut pas rêver, mais j’espère juste que la prochaine évolution de l’Homme (moi inclus) sera l’homo sapiens sapiens cosmos sapiens, sinon ce sera la disparition de l’humanité (à coup de shampooings dépilatoires et de biscuits hydrogénés).

My tailor isn’t rich anymore

London

Ça y est, je suis fixé sur mon super entretien. Comment tourner ça… en septembre, nous déménagerons sans doute au pays du cricket et des roast dinners, la patrie de Shakespeare et de Maurice Moss. There you have it, I know the results of my job interview. Let’s put it this way: in September, we’ll certainly be moving to the land of cricket and roast dinners,
the country where Shakespeare lived and Maurice Moss still does.
La seule chose, c’est que pour la première fois je vais être baigné dans un environnement qui ne parle qu’anglais. Je pense que ça va me prendre quelques temps pour être confortable et comprendre la plupart de ce qu’on me dit. Je ferais bien de m’entrainer : je vais me mettre Life On Mars et Ashes to Ashes en boucle ! For the first time, I’m going to be surrounded by English speaking people all the time. I know I can cope, but it’s going to take me a while to fully
understand everything. Better get practicing, i’ll start by watching Life On Mars and Ashes to Ashes over and over!


Édition du 17 juin 2009 (bonne fête…) » Les astres ne semblent pas être alignés correctement ou alors Mr. Malinois a fait des incantations vaudous, mais voilà, je suis au regret de vous annoncer que le départ pour Londres est annulé jusqu’à nouvel ordre. C’est une longue histoire, mais pour faire court, ce n’est finalement pas un aussi bon moment qu’on le pensait.

J’ai plus qu’à trouver un nouveau job histoire de renflouer un peu les caisses avant un hypothétique départ, un jour…

Désolé pour la fausse joie. Ça ne m’empêchera pas de regarder Ashes to Ashes cela dit.

Les dès sont (complètement) jetés…

Le choix de Sophie, en plus agréable… Bon, bon, bon…

Suite de la série Londres ou pas. J’ai passé aujourd’hui mon dernier entretien pour le «job idéal» à Paris. Les options se sont simplifiées depuis le début : si je suis pris (à un salaire raisonnable, s’entend), on reste à Paris encore un an minimum (ce serait con de passer à côté de ce boulot) et si je ne suis pas pris, on part à Londres.

Dans les deux cas le résultat me plaît. On ne peut pas faire plus agréable comme choix. «Trifle ou tarte tatin ?» En plus, là, ce n’est plus de mon ressort.

Plus de news dans les semaines à venir…

Summum de la geekitude

Éclairer le tableau électrique à l’aide d’un laptop pendant une coupure de courant. Geek or not?

Reprise de volée

Ça faisait longtemps que ça me titillait, ça y est, j’ai posté une reprise sur Zvok.fr. Ayant déjà raté les thèmes «Télé» et «Disco», je ne pouvais pas me permettre de rater «Girly».

J’ai pris ma guitare à deux mains, mon iMac et GarageBand, un micro, une pincée d’effets et un soupçon de sons bizarres, trois heures de temps, une chanson pourrie, récente et bien connue, puis je l’ai massacrée (ainsi que l’autre chanson dont je me suis inspiré pour la rythmique). Le résultat ? Katy Perry revue et corrigée. Quel étrange mélange…

Pour l’entendre, suivez ce lien.

GarageBand - Hot N' Cold

Quitte à se barrer…

… autant aller ailleurs, non ?

Les affaires ne sont pas au top, notre futur lieu de vie est toujours aussi incertain. Pourquoi ne pas profiter d’avoir encore un peu d’argent en réserve et tenter notre chance à l’étranger ? C’est le bon moment, avant d’avoir des gosses, non ?

Londres à la nage Sans aucune surprise pour les réguliers, on est tenté par Londres. Je peux toujours aller bosser pour la succursale londonienne de l’agence où j’ai fait mes armes à Paris. Ça me permettrait de parfaire mon anglais avant d’éventuellement trouver un poste fixe.

Je dois avouer, ça fait assez peur, mais c’est assez tentant. Est-ce une bonne idée ou juste un leurre ? Aurais-je le courage ? En même temps, ce n’est pas si risqué, on peut toujours revenir en France si jamais ça se barre en couille là-bas. Je suis émoustillé et pétrifié rien qu’à l’idée.

Le futur approche

(Décidemment, je fais dans les sujets pour gonzesses en ce moment !)

Le Cinquième Élément a beau ne pas être un grand film, il est bourré de détails futuristes sympa. Parmi ceux-ci, il y a une scène en particulier qui m’avait beaucoup amusée en me demandant quand est-ce qu’on y arriverait. C’est la scène de maquillage automatique de Leeloo avec un boîtier compact Chanel.

The Fifth Element - Leeloo and her Chanel make-up

Je suis au désespoir de vous annoncer que ce maquillage futuristique pour fainéante est (presque) arrivé. Ça fait peur…

Coups et blessures

J’ai deux bleus sur l’avant-bras gauche. Ils ne sont pas issus d’un ébat plus mouvementé qu’à l’accoutumé, ni à une de mes nombreuses cascades avec les meubles, dont moi seul ai le secret. Ils sont dus à une méchante corde qui m’a, par deux fois, rappelé les règles universelles de la friction.

Vous allez me demander (ou pas) d’où vient cette nouvelle pratique sado-maso et dans quel club parisien pouvez-vous l’exercer ? vous n’y êtes point du tout, très chers.

Mon extrême habilité à ne rien foutre d’autre qu’être posté devant mon ordinateur à longueur de journée (que ce soit pour le travail ou le trivial), ainsi que ma douce, m’ont poussé à me projeter dans une activité physique, histoire de voir qu’il y a une vie dehors et qu’elle ne nécessite aucun écran pour la mirer. Autant dire qu’en parcourant l’annuaire des associations du coin, je découvrais un nouveau monde qui n’existait que dans mes souvenirs d’enfant, les dimanches après-midi, lorsque je zappais malencontreusement sur Stade 2.
Je mens un peu, parce que j’étais fan de volley-ball jusqu’à ce qu’un eczéma à la con me «force» à ne plus faire de sport. Je n’étais pas très bon, mais j’adorais jouer.

Après une élimination drastique, je ne me trouvais plus que face à l’escrime (j’en avais fait petit) ou le tir à l’arc (j’en avais fait en vacances). Estimant n’être pas tout à fait près à perdre os et muscles, je me suis tourné vers ce dernier.

Et c’est étonnant comme, suite à une mauvaise position, la douleur de la corde sur les parties charnues de ma peau (je suis bien charnu, d’un peu partout, même !) fait qu’on se sent indubitablement vivant. Ce ne sont que quelques centimètres de peau de bras, même pas une centaine de pores violacés, mais ils me font danser comme jamais (et oui, je ne danse pas non plus !)

En espérant que la douleur me force à faire des progrès, mon cher Pavlov ?

Ma meuf en Vélib’ !


Et oui, elle faisait partie des 365 chanceux qui ont été tirés au sort pour participer au premier anniversaire des Vélib’. 9 kilomètres en partant de l’Hôtel de Ville vers les Champs-Élysées et retour, en ayant passé la ligne d’arrivée du Tour de France, quelques heures avant les vrais coureurs. Comme j’ai joué de malchance avec mon camescope, je suis content que la mairie de Paris ait pris des photos et une vidéo. On la voit bien !

La force de la Volonté

Je dois avouer, je me félicite : j’ai résisté à l’iPhone !

J’entends déjà ses détracteurs (Massey-Ferguson) et Doc Fusion crier au scandale, qu’on en fasse tout un flan de ce bidule, qu’on est des moutons, etc.

Je m’en fous. J’en veux un, même si je n’en ai pas besoin. Du coup, pour ne pas craquer, je me suis fixé des conditions avant d’en acquérir un (il faut qu’au moins une soit remplie, pas toutes ; faut pas déconner qu’en même !) :

  • qu’il sorte avec 32 Go de capacité (parce que les 16 Go de mon iPod touch sont un peu justes, et changer pour pareil, c’est con !)
  • que mon téléphone actuel meurt prématurément (la touche zéro répond déjà bizarrement, je suis en bonne voie…).

Mais depuis quelques jours, il y en a une troisième (de l’ordre de la rumeur) :

iPhone (RED) - une rumeur qui me ferait plaisir

Faites que mon téléphone meurt. Faites que mon téléphone meurt…

Don d’ubiquité

Laquelle je suis ?… Vendredi fut un jour très bizarre.

Quand je faisais parti d’un groupe, j’ai toujours voulu voir ce qu’on donnait sur scène pour comprendre ce que les gens ressentaient. C’est à présent chose faite… à peu près.

J’ai quitté le groupe dont je faisais parti en décembre et c’était leur premier concert avec leur nouveau guitariste (que je leur ai vivement conseillé) vendredi dernier. Du coup, j’étais dans la salle et j’ai vu ce qu’on donnait sur scène. C’est vrai que ça dépote ; c’est vrai que le batteur est un des meilleurs batteurs que je connaisse ; c’est dingue, mon double sur scène est bien baraqué et a un de ces culs !!! 😉 Je vais peut-être faire un groupe avec mon autre moi-même du coup…

En revanche, c’est moins fun d’être dans la salle que sur scène.