Eddie Izzard en France !!!

Ne bougez plus ! Arrêtez ce que vous faites et réservez immédiatement vos places, Eddie Izzard (l’homme le plus classe de la Terre, je le rappelle) est à Paris pour son spectacle Stripped entièrement en français !

Et pas cher en plus.

Combien de fois vais-je y aller ?

How to become Parisian in one hour

Cette semaine, je suis allé voir le seul one man show en anglais sur la place de Paris. Du vrai stand-up pendant une grosse heure où le parisien type, l’américain moyen et un peu tout le monde finalement, en prennent plein la gueule.

Ça faisait longtemps que je n’avais pas eu autant mal aux zygomatiques : je n’ai pas arrêté de rire. Même si le show a quelques faiblesses d’écriture, c’est tout de même d’un excellent niveau.

Petite précision, pas besoin d’être bilingue, Olivier Giraud parle avec un accent français qui permet à tous de comprendre.

“¡Venga! ¡Venga!”

Couillon de la lune

Mais quel couillon ! J’ai pris une place pour Rock en Seine le samedi 29 août 2009, pour ne pas rater Faith No More (groupe mythique de mon adolescence qui s’est reformé), mais je viens seulement de me rendre compte en voulant rentrer la date dans mon agenda que je serai à un mariage ce jour-là. Pas n’importe lequel non plus, puisque j’y serai témoin… La grosse loose.

J’ai donc une place à vendre, acheté 42€ à la Fnac, pour qui veut…

PS : Désolé Mr. Malinois, je ne t’accompagnerai donc pas.

L’homme le plus classe au monde

Comme je l’ai déjà dit, nous étions à Londres ce weekend, mais voici la principale raison de notre escapade…

Ça y est, je sais tout sur la confiture, l’évolution, les croyances, l’iPhone, Aesus, Besus, Cesus, Desus et les autres frères de Jesus, la genèse du langage, le Mac (et le PC), les dinosaures, Star Wars, l’âge de pierre, Einstein et la relativité, l’iPhone, Noé et les problèmes dus à son arche, les girafes qui jouent aux charades, les civilisations, l’iPhone, les écureuils rescapés, Top Gear (ou plutôt « Top Bovin »), l’iPhone, Sharky le gentil requin, la conquête de l’espace, l’iPhone…

Et oui, grâce à Sieur Izzard, je sais tout et en plus j’ai encore mal aux zygomatiques. Il faut avoué qu’il était en très grande forme (contrairement à moi qui rêvait secrètement des bras de Morphée…). Son «debout» (bâ quoi, c’est pas la traduction de stand up !?…) était des plus efficaces et on y a retrouvé du grand, du puissant et de l’extravagant Eddie, comme on l’aime. Sous prétexte de parler de Wikipedia, on y retrouve tout depuis l’origine du monde, à brasser culture pop et sujets pointus. Personne d’autre que lui ne sait mélanger aussi bien savoir et absurdités.

Les girafes sont muettes. Un peu dur pour se prévenir d’un danger. En revanche, elles toussent :
— Kof, kof !
— Quoi ?

Noé remplit son arche :
— Alors… 2 tigres, 2 poules, 2 écureuils, 2 castors… heu… Chérie, qu’est-ce qu’on a jusqu’à présent ?
— Seulement 2 tigres.»

Un vrai spectacle rien que pour moi aux vues des thèmes abordés. Ça valait le coup de faire l’aller-retour éclair jusqu’à Londres rien que pour ça ! Vite, vite, le DVD !

Les artistes que je veux voir avant qu’ils ne disparaissent [édité le 5 nov 08]

Faudrait pas qu’ils se barrent trop vite

[Message original : 22 juil. 08]

En fait, cette liste je l’ai commencée il y a quelques années et malheureusement certains sont déjà partis depuis, sans que je puisse les voir sur scène.

Du coup, j’en profite pour mettre tous ceux que je veux voir, même s’ils ont l’air d’être assez loin de l’agonie. Je rajoute aussi les groupes prématurément disparus (pas les Beatles) que je souhaite voir se reformer (puisque c’est la tendance).

  • A Perfect Circle – ils ont splitté
  • AC/DC – ouais, je sais…
  • Aerosmith
  • Fiona Apple – déjà vue, mais je ne m’en lasserai jamais
  • Ray Charles – trop tard…
  • Joe Cocker
  • Deep Purple
  • Extremevu le 4 novembre 08
  • Led Zeppelin (Page/Plant)
  • Midnight Oil – ils ont splitté
  • Mike Oldfield – mais pas un de ses délires techno de ces dernières années
  • P!nk – mais il va n’y avoir que des jeunes…
  • Stevie Wonder
  • Toto – le groupe, pas Cutugno…
  • Pantera – le guitariste s’est fait assassiner
  • Prince
  • Tenacious D
  • Transatlantic – splitté à cause de Neal Morse

C’est une liste non-exhaustive. Je la mettrai régulièrement à jour dès qu’un nom surgit dans mon esprit.

Stomp

Il y a des trucs comme ça qui vous emballent. Ce fut le cas, il y a plus de 12 ans, la première fois que j’ai vu Stomp sur scène (j’y suis retourné 4 fois depuis, et j’y retourne cette année).

Sur le papier, on peut se dire que ça doit être chiant : des mecs (et des gonzesses) utilisent des objets de tous les jours comme percussions. On a tout de suite l’image des mecs qui jouent du djembé dans la rue et on s’imagine très bien avoir des envies de meurtre !

Mais rien de tout ça : ils sont doués, ils sont drôles, ils dansent comme des dieux et le spectacle passe dix fois trop vite tellement on est absorbé et par leur rythme. Drôles, parce que tout est basé sur les mimiques, les onomatopées et les rapports de chacun des percussionnistes. Et on apprécie l’ingéniosité et le talent de chaque saynète.

Bref, à voir.

Ils seront du 30 septembre au 26 octobre 2008 au Casino de Paris. J’y serai le 3. Mais sinon, ils sont en permanence à Londres et à New-York, et il n’y a pas besoin de connaître l’anglais pour apprécier ce spectacle.

Mamma Mia!

Palais des Congrès, Paris
Samedi 5 juillet 2008

Mamma Mia! L’affiche de la comédie musicale J’ai vue la comédie musicale (la «musicale», comme on dit maintenant… à croire que c’était trop long avant) Mamma Mia!, inspirée des chansons du groupe ABBA. Non pas que je sois spécialement fan de la musique folklorique suédoise, mais il faut bien l’avouer, leurs hits ont bercé notre jeunesse.

L’histoire se tient bien, les chansons s’y intègrent encore mieux et les interprètes étaient excellents (c’était en anglais surtitré en français). Faut dire que le groupe qui les accompagnaient live (deux guitaristes, un bassiste «slappeur», trois claviéristes, un batteur, un percussionniste et un chef-d’orchestre/pianiste) dépotait bien (on a même sursauté à la reprise du deuxième acte !) et les réorchestrations étaient superbes. Et on se prend à siffloter (surtout le mec derrière moi !), à fredonner, à se déhancher sur ces tubes interplanétaires.

Mamma Mia! Donna et ses Dynamos en costume de scène Ça m’a parfois fait penser à We Will Rock You (vue à Las Vegas, j’avais adoré), la comédie musicale inspirée des morceaux de Queen dans la manière dont c’est traité. Le même genre de décors escamotables simples, mais efficace ; le même genre d’histoire inventée de toute pièce… Un régal au niveau de l’écriture et de la mise en scène. Un vrai show en somme (à des milliers de lieues d’un Roi Sommeilleil…)

Le point négatif n’est pas de leur faute, mais le son du Palais des Congrès est absolument abominable. Ça sonnait plat, étouffé et les différents instruments se détachaient mal, alors que chanteurs comme musiciens envoyaient sec. Dommage. Je ne saurais trop conseiller d’aller voir ce show, mais certainement plus à un endroit où ils sont réellement installés (Londres, Broadway ou Las Vegas), le son et l’ambiance doivent y être vraiment meilleurs.

Mamma Mia! Le film avec Meryl Streep qui sort en septembre Tout ça pour dire qu’une version ciné va sortir en septembre (avec Meryl Streep, Pierce Brosnan, Colin Firth…) et que je pense bien que j’irai pour passer encore un bon moment et chanter “Disco Queen” à tue-tête ! (mais certainement pas en version française aux vues du doublage de la bande-annonce !)

Alanis Morissette

Le Zénith, Paris
Vendredi 6 juin 2008

Alanis sur scène J’aime Alanis. Depuis des années. Mais je dois avouer que je n’étais jamais allé la voir en concert. C’est désormais chose faite.

J’avoue que je m’attendais à un gros show : écrans géants, pyrotechnie et tout le tintouin. Rien de tout ça. Alanis et son groupe de rock, une toile tendue et c’est tout. Un gros travail sur les lumières, mais tout en finesse là aussi. Mais qu’importe, on n’était pas là pour ça. Le Zénith était plein, plein de tout type de gens : des jeunes, des vieux, des français, des étrangers,…

Liam Gerner, tout seul avec sa guitare, sur scène bien grande. Première partie. Un mec entre tout seul en scène : Liam Gerner, un australien du sud, qui raconte avec sa guitare des histoires de gens croisés sur sa route. Sobre, simple, mais foutrement efficace. Une voix à mi-chemin entre Ben Harper et Michael Stipe (chanteur de R.E.M.). Sa démo était vendue 5€ (achetée !) et il était là après son set et à la fin du concert pour signer (signée !) et discuter avec qui voulait.

Et puis le moment tant attendu vint. Le groupe entre sur scène et commence à jouer. Alanis chante depuis les coulisses, histoire de faire monter la pression. Puis rentre enfin sur scène : euphorie collective. Je trouve le choix des morceaux étrange. Pas les plus communs, ni les plus médiatisés (sauf au rappel où elle enchaînera You Learn et Thank You). Les plus vieilles chansons ont le droit à un lifting très bien venu. Le groupe est carré. Le bassiste (une sorte d’Harry Roselmack groovy) bouge dans tous les sens (à s’en péter la gueule sur un des derniers morceaux). Le son n’était pas trop crade pour une fois au Zénith, mais les guitares étaient malheureusement sous-mixées.

Alanis Morissette au Zénith, mais depuis les gradins et avec mon téléphone, elle a l’air loin ! Mais Alanis ? Alanis agit sur scène comme si elle était mal à l’aise. Elle rejoint Fiona Apple sur un point : elle a des postures improbables qui montrent qu’elle n’a pas été coachée pour être une star. Fiona est voûtée, Alanis est tordue et fait des trucs bizarres avec ses mains. Il y a un peu de Janis Joplin dans sa façon d’être. Étonnant. Il n’y a qu’avec une guitare entre les mains qu’elle semble un peu plus dans son élément.
Sa voix est superbe, malgré quelques imperfections qui subliment son grain. On est largement emporté par ce flot de note. Chose étonnante : j’aurais pensé que certains membres du groupe feraient les chœurs, mais non, elle a tout assuré toute seule, avec seulement un léger chorus sur sa voix de temps en temps.

Alanis Morissette - Flavors of Entanglement - 2008 Au niveau du choix des morceaux, elle a tapé dans tous ses albums, avec une insistance sur son premier (normal), mais pas trop son dernier, qui pourtant recèle quelques perles.

J’ai failli trouver que le public français était un peu plus froid qu’à l’accoutumé, mais le fait que toute la salle reprenne les paroles de You Learn à tue-tête, m’a fait ravaler mon venin !

Bref, un très bon concert ; je suis content de l’avoir enfin vue et entendu en vrai.

Blue Man Group

Palais des Sports, Paris
Vendredi 16 mai 2008

(Pour rester dans ma thématique bleue du billet précédent…)

Blue Man Group - Je suis sûr qu’ils ont fait du Vélib’ l’autre jour…Les extraterrestres ont débarqués ! Je les ai vus : ils sont tout bleus (de Klein ; pas Gérard, l’autre) et ne parle pas. Ils veulent apprendre nos us-et-coutumes et se fournissent en méthode Assimil, mais on choisit «Comment devenir une méga-star» plutôt que le Polonais en 80 leçons. Ils ne communiquent qu’en tapant sur des tuyaux, des tambours et des cordes de piano…

Je dois avouer que j’avais une mauvaise image du Blue Man Group : de part ma culture Mac, ils ont été dans les années 90 le symbole des processeurs Pentium pour PC. Et je ne m’y suis jamais intéressé. Et puis, je les ai vus intervenir dans un épisode du Drew Carey Show (une de mes séries préférées qui passait sur la chaîne Comédie!), avec leur démarche bizarre, à mi-chemin entre un robot et ayant un balais dans le luc. Lors d’une escapade à Las Vegas en 2005 je découvre que ces mecs-là existent toujours, que sont de vrais artistes et qu’ils ont un show apparemment apprécié et installé. Pour finir, un bon ami musicien m’offre pour mon anniversaire un de leur DVD. Je découvre et j’apprécie ce show : entre concert rock, pantomime, installation et performance.

Un des nombreux cadeaux du Blue Man Group. How To Be A Megastar est une évolution (2.1) de ce même DVD. Beaucoup de chose en plus (le télé-achat trash, Floppie le clown…), mais surtout une adaptation complète en français (même les chansons en anglais étaient traduite sur les écrans géants). Complètement interactif (j’ai reçu un médiator, comme à un vrai concert de rock !) : jouant avec le public (en crachant peinture ou chamallow sur des t-shirts offerts,…), avec le groupe de rock présent sur l’arrière-scène (à coup d’extincteur, avec une cabine insonorisée pour guitariste soliste,…),…

On se gausse tout du long et on trouve étrange la profondeur et la tristesse des paroles des chansons par rapport à l’ambiance du show. On aime les clins d’œil à la culture française des ses extraterrestres américains bleus (Gainsbourg, Piaf,…). On trouve ça dommage qu’il n’y ait pas plus de monde et que le public français soit un peu mou du gland. C’est là qu’on se dit que des shows à l’américaine, c’est génial chez nous, mais ça doit être mieux aux États-Unis.

Allez-y avant qu’il ne soit trop tard.

» Site officiel du Blue Man Group
» Billets sur Fnac.com

Don d’ubiquité

Laquelle je suis ?… Vendredi fut un jour très bizarre.

Quand je faisais parti d’un groupe, j’ai toujours voulu voir ce qu’on donnait sur scène pour comprendre ce que les gens ressentaient. C’est à présent chose faite… à peu près.

J’ai quitté le groupe dont je faisais parti en décembre et c’était leur premier concert avec leur nouveau guitariste (que je leur ai vivement conseillé) vendredi dernier. Du coup, j’étais dans la salle et j’ai vu ce qu’on donnait sur scène. C’est vrai que ça dépote ; c’est vrai que le batteur est un des meilleurs batteurs que je connaisse ; c’est dingue, mon double sur scène est bien baraqué et a un de ces culs !!! 😉 Je vais peut-être faire un groupe avec mon autre moi-même du coup…

En revanche, c’est moins fun d’être dans la salle que sur scène.