Vélo à Paris

Ça faisait longtemps que je n’avais pas parlé de vélo !

Maintenant que je cumule vélo + vélo pliant + abonnement Vélib’, il faut bien que je prépare mes trajets dans la capitale. Pour cela, j’utilise quelques outils (le jour où ils seront fusionnés, se sera le pied !).

  • Tout d’abord, un outil d’itinéraire qui permet de choisir un trajet plus sûr (avec un maximum de pistes cyclables ou de voies de bus) ou un trajet plus rapide (Danse avec les voitures). Ils ont aussi des applis smartphones, mais qui ne sont pas encore de vrais GPS vocaux) :
    GéoVélo
  • Je couple ça avec les infos de pente de VéloPente, ça me permet aussi de choisir des itinéraires moins suants ! Pas d’outil numérique cette fois-ci, mais une vraie carte papier !
    VéloPente

Bons trajets !

Sport de glisse

[Ce billet n’a aucun lien avec la glisse, ni avec le Tour de France]

Et bien voilà, ma première vraie gamelle en vélo. Glissade sur une dizaine de mètres. Oui c’était en Strida (mais aucun lien). Oui, c’était une descente (voilà le premier lien). Oui, c’était un virage (… le second…). Oui, il pleuvait (… et le troisième). Non, il n’y avait pas de voiture immédiatement derrière moi (lucky me). Oui, ça brûle.

5 Oui contre 1 Non, le bilan est plutôt positif !

I love Brussels

Je vais vous parler d’une ville que j’aime particulièrement : Bruxelles. Je la fréquente depuis ma douce adolescence. J’y vais peu, mais ça me permet de ne pas me lasser. Or j’y suis allé deux fois depuis ce début d’année (en janvier, ça caillait ; début juin, c’était bien) alors que ça faisait plus de sept ans que je n’étais pas y allé.

Quartier des Marolles

J’ai tout d’abord été agréablement surpris de voir que la ville n’a pas perdu de son âme de village géant et cosmopolite.

Hôtel Bloom, Bruxelles On a dormi à deux endroits diamétralement opposés, mais tous deux magnifiques, chacun à leur manière. En janvier c’était à l’hôtel Bloom. Hôtel moderne avec la particularité que chacune des chambres est décorée d’une fresque d’artiste internationaux, plus ou moins connus. La chambre était spacieuse et très bien conçue.

Maison Bliss, BruxellesDébut juin, nous étions accueillis dans un fabuleux Bed & Breakfast, légèrement excentré (mais à Bruxelles, rien n’est jamais loin) : la Maison Bliss. Maison de caractère, aux influences art nouveau. Magnifique aussi, avec des hôtes americano-belges charmants. Bien mieux qu’un hôtel.

Nous n’avons pas pu tester les VillO — cousins des Vélib’ parisiens — à cause d’un soleil trop ravageur.

En revanche, nous avons goûté pour vous quelques gaufres, bières et autres joyeusetés pour notre palais.
https://twitter.com/#!/tchizbeurgueur/status/23746319856181248

Nous avions trouvé en janvier un excellent resto éthiopien et un italien traditionnel. Mais cette fois-ci, nous avons trouvé 3 petits bijoux : un excellent burger gourmet, un restaurant qui décline le champignon sous toutes ses formes et un excellent resto bio universel.
On a naturellement fait le plein à la biscuiterie Dandoy, où le Roi se fournit en spéculoos et avons craqué sur les spéculoos à la vanille, le pain grecque et la liqueur de spéculoos façon Bailey’s.

On a même failli se faire un ciné, puisque la carte UGC illimité fonctionne là-bas aussi !

Au détour d'un métro, une déco de François Schuiten Autre chose qui me fascine à Bruxelles, c’est l’architecture. On a l’impression que tous les architectes du coin se sont lancé des défis pour ne pas faire deux fois le même bâtiment ! Ça donne une sorte de patchwork urbain, qui change tous les 10 mètres. Sans compter les incursions de héros de bandes-dessinées parsemées dans la ville. C’est étonnant et vivifiant. On a même fait un tour à l’Atomium et vu une expo sur la théorie du Big Bang (oui, je sais) à l’intérieur.

En revanche, il y a certains détails qui font ressortir un côté assez archaïque qui nuit un peu à l’image de la capitale européenne. La cigarette par exemple ; on est tellement habitué en France ou en Angleterre de ne plus sentir la cigarette dans les bars et restaurants que le fait qu’en Belgique le restaurateur peut choisir, on se sent revenu 10 ans en arrière (alors que ça ne fait même pas 10 ans !). Et les cartes bancaires ! Le fait qu’on ne peut pas payer partout avec nos cartes (ne serait-ce que parce que les distributeurs n’acceptent pas toutes les cartes internationales…), on a un sentiment de retour en arrière et c’est vraiment dommage…

En tout cas, ça reste une de mes destinations préférées au monde et je ne sais pas pour vous, mais je me verrais bien vivre ici…

Pour voir l’album photo entier : Lire la suite

New York, New Yooork!

Pendant mon absence prolongée, je suis allé à New York. C’était ma première fois ; ça n’a pas trop fait mal. J’avais déjà testé les États-unis il y a 5 ans en faisant un petit tour à San Francisco, Los Angeles et Las Vegas (en participant même à un vrai mariage à l’américaine, comme dans les films), mais je n’avais jamais fait la côte est.

J’ai découvert une ville qui correspond assez bien à l’image qu’on s’en fait. On dit qu’elle ne dort jamais : c’est vrai (au moins on n’est pas réveillé à 7h du mat par des travaux puisqu’il y en a eu toute la nuit !). En fait, tous les films et séries américains nous ont spoilé le plaisir : New York n’est pas aussi surprenante qu’on pourrait s’y attendre ! Je ne dis pas que je n’ai pas aimé, je dis juste que je n’ai pas été surpris.

Nous avions décider de tester un hôtel « design » comme on les appelle (le concept existe aussi à Paris) : des chambres compactes, mais ultra bien conçues pour gagner le maximum de place (lavabo incrusté dans le mur, douche et toilettes compactées dans un coin de la chambre sans qu’elles ne soient riquiqui, rangements sous le lit, radio-réveil avec dock pour iPod…). Nous avions jeté notre dévolu sur le Pod Hotel, en plein milieu de Midtown, à seulement quelques blocs de Central Park.

On a fait du shopping comme il se doit ; on a mangé comme il se doit aussi. Cela dit, c’est assez difficile de ne pas manger à NY : la tentation est à chaque recoin ! La ville du démon je vous dis ! On ne peut pas faire deux mètres (environ 6,5 pieds) sans tomber sur un resto, une épicerie, une sandwicherie ou un vendeur ambulant ! Si encore c’était dégueulasse, ce serait plus facile de résister, mais non ! Même pas !

Dans le lot : un excellent glacier végétalien, un spécialiste du riz au lait à tous les parfums et avec beaucoup d’humour, une boutique de bagel qui s’appellent « revient » et surtout trois excellents restaurants, dont le meilleur thaï que je connaisse, un faiseur de burger bio, éthique et de saison et un vieux bistro à la cuisine américaine teintée d’originalité.

On a même fait un grand tour de Manhattan et un bout de Brooklyn à vélo (une vingtaine de kilomètres. Peut-être plus). Les vélos de location étaient un peu pourris, mais l’état des routes aussi, donc ça compensait ! Il faisait tout de même un soleil de plomb ce jour-là et les 40° C n’ont pas aidé à l’ascension du pont de Williamsburg ! Heureusement qu’on arrivait à trouver des points de ravitaillement assez souvent pour se réhydrater.

On s’est naturellement fait une comédie musicale sur Broadway et notre choix s’est porté sur Promises, Promises, datant des années 50, écrite par Burt Bacharach (ceux qui ont vu Austin Powers le connaissent…) et interprétée par Sean Hayes (le Jack de Will & Grace) et Kristin Chenoweth (la petite Olive de Pushing Daisies). Quelques airs sont devenus des tubes interplanétaires depuis : I Say A Little Prayer, I’ll Never Fall In Love Again et apparement pour les amateurs de Glee il y a A House Is Not A Home qui devrait vous dire quelque chose.

Sinon, il fallait bien que je teste un barber shop, avec de vrais vieux barbiers italiens qui utilisent un coupe-chou, une machine à mousse à raser chaude, de vieux Playboy qui traînent. Mon barbier avait l’air bourru, mais il était la délicatesse incarnée.

On a aussi fait une virée étrange à Coney Island. La plage mythique des années 50 où allaient les new-yorkais avant que ça devienne une plaque tournante de la drogue dans les années 80. Ça s’est un peu arrangé depuis, mais il ne faut pas y traîner la nuit. Cet endroit semble figé dans le temps : de vieilles échoppes sur le bord de mer, de vieux parcs d’attraction… étrange je vous dis.

Pour en revenir à New-York, ce n’est pas une ville qui me donne envie de vivre là-bas (contrairement à Londres, par exemple). Bon si on me force et qu’on me paie, je pourrais céder, à condition que ce soit à Brooklyn (Dumbo voire Williamsburg) ou carrément dans le Village, sinon rien ! Mais j’y retournerai en vacances, sans doute pour de longs weekends, ça nous permettra de faire les lieux touristiques qu’on a réussi à éviter (la Statue de la Liberté, l’Empire State Building, etc…).
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3 mois avec un Strida

Bon, pas vraiment puisque je n’en fais pas tous les jours, mais ça fait 3 mois que je l’ai acheté et je suis désormais capable d’en tirer les conclusions suivantes :

  • Les premières minutes sont assez folklorique. L’équilibre devient beaucoup plus primordial sur un engin pareil. Une dizaine de minutes suffise à dompter la bête. Mais ça donne envie d’acheter un Nutcase au cas où…
  • C’est un gadget extraordinaire. Non, pas un gadget. Un vélo, un vrai.
  • Il est assez confortable pour de longues distances, malgré son petit rapport de vitesse. 15 bornes dans Paris passent assez bien.
  • Il attise la curiosité. Incroyable le nombre de démonstrations que j’ai faites (même l’épicier en bas de chez moi).
  • C’est de la bonne came. Résiste à mes presque 100 kg et ne semble pas ciller entre mon poids et l’état des routes.
  • Facilement transportable. Dans le RER, le train, le métro… il faut juste faire attention à ne pas donner des coups de pédales, mais la chaîne en kevlar (sans graisse) ne risque pas de tacher le pantalon de votre voisin. En revanche, il ne rentre pas dans le coffre  (avant) d’une Porsche.
  • À ne pas prendre tout le temps. Pas pour aller au cinéma par exemple. On ne vous laisse pas rentrer avec. Pensez à acheter un antivol.

Si c’était à refaire ? Je n’achèterais pas ce vélo. Non, j’achèterai le modèle au dessus qui a des vitesses (Duo Speed), pour une raison simple : autant les montées sont faciles, les descentes, je n’en parle pas (heureusement que les freins à disques sont bons !), mais parfois, sur du plat, on a envie de tracer et ne pas pédaler comme un malade. Mais ça reste correct et je m’y fais très bien.

Mon futur vélo

Strida Edition Collector Ça y est, je l’ai essayé. Je sais déjà que ce sera mon deuxième vélo (on va tout de même attendre de gagner un peu plus d’argent…). Ça fait plus d’un an que je fantasme dessus, maintenant que je l’ai essayé, je sais que ce sera mon prochain achat tellement c’est l’évolution normale de la réflexion d’un cycliste citadin.

C’est vrai, faire du vélo à Paris amène obligatoirement à un raisonnement selon les utilisations :

  1. Le Vélib’
  2. Son propre vélo
  3. Le vélo pliable

Pour le Vélib’, c’est bon, j’ai un abonnement annuel, j’en fais pour de petits trajets à Paris et en petite couronne. Principaux inconvénients aujourd’hui : l’état des vélos et les bornes pleines lorsqu’on veut poser son Vélib’. Au bout d’un moment, on commence à connaître les bornes libres, mais on n’est jamais à l’abri d’un imprévu et tourner 20 minutes pour poser son vélo fait perdre l’avantage du Vélib’ par rapport au métro.

Prendre son vélo c’est bien. Mais parfois on a besoin de prendre les transports en commun, et là, ça se gâte… Même si certaines plates-formes des RER sont prévues pour les vélos, certains usagers ne se privent pas pour vous engueuler ou vous demander de sortir. C’est surtout très dangereux pour votre visage lorsque votre roue frôle le pantalon blanc de quelqu’un d’un peu colérique… J’ai même déjà réservé un espace vélo dans un train pour descendre dans le Limousin, histoire de me balader librement une fois arrivé. C’était très sympa, mais monter ou descendre son vélo en passant par la porte d’un wagon n’est pas chose facile, ni agréable.

D’où le dernier raisonnement : tout serait plus facile avec un vélo pliable. Mais le vélo pliable c’est souvent moche, pas pratique, long à déplier, lourd, chiant à transporter, etc.

C’est pour ça que je fus emballé le jour où je découvris le Strida au hasard d’une balade sur iTunes U. Imaginé par un designer anglais, le Strida est le premier vélo ayant un pliage simple et funky. En gros, c’est un triangle et on replie les trois branches ; plus comme une poussette-canne qu’un Transformers. Avec moins de 10 kg, 10 secondes pour le plier/déplier et 23 cm d’épaisseur une fois replié, le Strida devient le vélo pliant le plus pratique au monde.

Strida - Déplié et plié

Mais ce n’est pas non plus un demi-vélo. Mark Sanders, le créateur du Strida, l’a voulu performant et intelligent : freins à disque, courroie en kevlar non graissée (donc pas salissante), roues de 16″ minimum, cadre alu garanti à vie… Ça me fait penser un peu à ce que Ken Parker fait avec ses guitares dignes d’une fabrication aéronautique.

À pas moins de 600 € le joujou, j’attendrai encore un peu avant de craquer…

Étiquetage

Je me suis fait tagguer par Littlesa. Elle me demande de quoi je ne pourrais pas me passer. Si je veux creuser la chose, c’est là que ça se corse (du sud). Parce que je suis plutôt du genre à pouvoir m’adapter un peu partout avec ce qu’il y a.

Je ne peux donc pas me passer…

  • d’une connexion. Qu’elle soit web, téléphonique (Je ferai converger tout ça avec mon cadeau de Noël !) ou humaine. Je suis très «J’appelle un ami» pour des conseils, mais c’est plus social que pour avoir un vrai conseil. Je suis aussi un adepte de Wikipedia ou d’IMDB lorsque je me pose une interrogation ou que je recherche un acteur ou un film.
  • de musique. Dans ma tête, dans mes oreilles ou dans mes doigts, celles des autres ou la mienne… La musique sous toutes ses formes. Par conséquent, je ne peux plus me passer d’iPod (j’en suis à mon quatrième depuis 2002).
  • de fromage. Et c’est un peu ça le problème de ma ligne !
  • de quoi dessiner. Un bout de papier, un carnet, un crayon, un feutre. N’importe quoi pour griffonner une idée. J’ai dans mes cartons des bouts de nappes en papier remplis de dessins.
  • de Perrier ou d’eau pétillante.
  • de lecture. Ça me permet de continuer à faire travailler mon imagination. En ce moment, c’est l’autobiographie de Gordon Ramsay. Passionnant.
  • de vélo. Qui l’eut cru il y a un peu plus de six mois ! Vélib’ ou mon vélo, c’est assez dur de ne pas en faire, c’est tellement plus fun et agréable que de prendre le métro.

Je crois que c’est à peu près tout. Bien que je pense que je pourrais tout de même me passer de tout ça…

Bon. J’aurais bien taggué Mr. Malinois et Cococerise, mais Littlesa l’a déjà fait. J’aurais bien taggué Seb, mais son blog ne s’y prête pas. Alors je vais tagguer Pois chiche, Angrom, Archaos pour qu’ils me prouvent que leurs blogs ne sont pas en friche !

À bichiclèèètteuh !

Mon vélo

Bon, les lecteurs assidus de tchizbeurgueur le savent déjà, je suis un novice en vélo. Mais l’été aidant, j’ai craqué, je m’en suis acheté un. Ça me changera du Vélib’ qui, même s’il est bien conçu, est tout de même rarement agréable à utiliser.

En hommage à notre Douille-Douille national, j’ai pris un vélo hollandais. Il est beau (le vélo), noir avec les gardes-boue couleur bronze (ça tape !). Il est ultra confortable, il a sept vitesses et m’a coûté un œil. Mais c’est le vélo de ma vie, celui que mes enfants refuseront d’utiliser dans 20 ou 25 ans parce qu’«il est trop pourri !»

C’est mon vélo.

Ma meuf en Vélib’ !


Et oui, elle faisait partie des 365 chanceux qui ont été tirés au sort pour participer au premier anniversaire des Vélib’. 9 kilomètres en partant de l’Hôtel de Ville vers les Champs-Élysées et retour, en ayant passé la ligne d’arrivée du Tour de France, quelques heures avant les vrais coureurs. Comme j’ai joué de malchance avec mon camescope, je suis content que la mairie de Paris ait pris des photos et une vidéo. On la voit bien !

Méfiez-vous des Schtroumpfs…

Connard de schtroumpf… Lorsqu’on veut prendre un Vélib’, on vérifie les pneus (gonflage et parallélisme), on vérifie que la selle est réglable, on vérifie que la chaîne n’est pas cassée, ni absente, on vérifie qu’il y a encore les lumières, voire même le panier.

C’est exactement ce que j’ai fait samedi dernier. Mon Vélib’ avait l’air parfait. Je passe donc ma carte d’abonnement sur la borne, prends mon vélo et là : horreur !

Un connard avait foutu exprès de la peinture bleu sur le guidon (poignées comme freins). J’avais l’impression d’avoir fait des trucs dégueux avec un Schtroumpf tellement j’avais de gouache sur les mains. Le pire était que j’avais pris le seul vélo qui avait subit ce sort, les autres étaient clean.
Du coup, je me crache sur les mains et essuie avec un kleenex, prends un autre vélo et doit attendre ma destination avant de pouvoir me laver les mains avec du vrai savon. Beurk.

Ça fait un truc de plus à vérifier avant de prendre un vélo.

Mais j’y pense : c’était peut-être un des Blue Man Group qui avait pris le vélo avant moi… (je leur demanderai, je vais voir leur show vendredi).

La fin d’un mythe

Vélo Et voilà, tout a une fin. Je peux le dire maintenant : je sais faire du vélo.

Pour la petite histoire, je ne savais pas jusqu’à présent ou plutôt, je n’avais jamais pris le temps d’apprendre. Imaginez ma position lors de la fièvre Vélib’… Mes collègues de bureau qui pédalaient jusqu’au japonais de Port-Royal alors que j’y allais seul, comme une âme en peine, dans un bus. Je me sentais exclu, comme une sorte de monstre dégénéré.

Mais maintenant, je peux me sentir libre et comme les autres, comme un Elephant-man guéri, comme le vilain petit canard qui retrouve sa famille cygne. Bon je n’ai pas encore assez d’assurance pour affronter le trafic parisien, mais pour des ballades dans le bois de Vincennes, c’est suffisant.

En revanche, qu’est-ce que j’ai mal au cul !

Merci à ma douce pour m’avoir motivé dans le bon sens, merci à mon frère pour les vélos et pas merci à la selle pour mon périnée.