The Artist

2011
★★☆☆☆

J’arrive après la guerre, mais je dois bien avouer que je n’étais pas allé voir The Artist lors de sa première sortie ; pas faute d’envie, mais faute de temps (comme vous avez pu le constater si vous suivez ce blog, je ne vais plus autant au cinéma qu’à une époque).

J’étais curieux de voir si le battage était justifié ou si c’était juste l’originalité du concept qui l’avait déclenché.

À vrai dire, je pense que c’est le culot de faire un film « muet » en noir et blanc à l’époque où la 3D commence à décoller (péniblement) qui a surtout séduit (le comité des Oscars notamment). Je pense aussi que le fait de ne pas connaître Jean Dujardin les a aidé à être surpris (ce n’est à mon goût pas le film où il joue le mieux). Le scénario est classique (voire poussif ?), la réalisation est soit trop moderne, soit pas assez ancienne (les mouvements de caméra et cadrage sont parfois trop travaillés comparer au concept de film muet). Je trouve qu’il y a aussi quelques temps morts. Mais surtout, je n’éprouve aucun attachement au personnage de George Valentin (Dujardin)  il se met tout seul dans la merde et tout est de sa faute jusqu’au bout ! Bien fait pour lui ! Aucune compassion. Et c’est un peu le goût que me laisse le film, il ne m’a rien provoqué ; pas d’émotions, ni positive, ni négative.

La vrai star du film, c’est plutôt Jack, le chien (Uggie dans la vraie vie). Ressort comique de bien des scènes. Bérénice Bejo s’en sort bien aussi (même si je trouve qu’elle devrait d’épaissir un peu…).

Je salue le culot, je salue moins le film.

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La Dame de Fer

The Iron Lady
2012
★★☆☆☆

Invités à la projection d’un label des spectateurs UGC, c’est sans rien savoir du film que nous allions visionner que nous nous sommes installés dans la salle.

Au lancement du film, j’émis intérieurement un « ouf ! » de soulagement quand je vis que c’était un film anglais (Film 4). Non pas que je sois allergique à tout autre chose, mais c’est plus facile pour mon anglophone de femme de voir du français ou de l’anglais qu’un film ouzbek sous-titré.

Le film s’ouvre sur Meryl Streep grimée en petite vieille allant acheter son lait. La Dame de Fer et de calcium, sans doute.

Le film raconte l’ascension de cette fille d’épicier au rang des conservateurs jusqu’à devenir la première (et seule à ce jour) femme premier ministre de la Grande-Bretagne. Aux travers de flashbacks plus ou moins adroits, 3 époques se dessinent (avant, pendant et après).

J’ai trouvé le film parfois brouillon et les mélanges d’époques un peu trop mal amenés. Je l’ai trouvé trop superficiel et m’a rarement touché (en bien ou en mal). Il se laisse regarder et ne m’a provoqué ni aversion, ni passion pour le personnage ou son histoire.

Meryl Streep l’interprète cependant très bien, mais la mise en scène et le montage m’ont laissé insensible. Je ne suis pas vraiment rentré dedans.

Un peu déçu. Dommage.

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RED

RED

2010
★★☆☆☆

Bruce Willis est vieux. Il nous le fait savoir dans ce film d’action mettant en scène des retraités (Morgan Freeman, John Malkovich, Helen Mirren et lui-même) des services secrets. Malkovitch est à mourir de rire, Mirren est glaciale et finalement excellente et Willis casse la baraque. Littéralement.

Sans être le film du siècle, ça reste un bon divertissement. On rit, on fait « beurk ! » lors des explosions un peu trop explicites et on re-rit…

Comme le dit Mr. Malinois, on retrouve le Bruce Willis des premiers Die Hard, pas celui du quatrième.

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L’Agence tous risques

The A-Team
2010
★★☆☆☆

Encore une tentative d’adaptation de série. Pas très loin de l’original, mais avec beaucoup plus de budget. Il y a des choses énormes et difficilement crédibles, mais on se laisse embringuer par cette escalade d’événements (le tank bordel !). L’esprit des personnages est plutôt bien conservé, surtout Hannibal et Futé. J’ai eu un peu plus de mal avec Barracuda et Looping.

« J’aime qu’un flan se démoule sans accroc. »

Pas la peine d’aller au cinéma pour le voir, on peut largement attendre le DVD.

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L’Agence tous risques en DVD.

Whatever Works

2009
★★☆☆☆

Whatever Works Woody Allen est un étrange oiseau. Capable du meilleur comme du pire, il enchaîne les films, pas toujours au même niveau, ni même avec la même qualité. J’avais moyennement apprécié ce qu’il avait fait après Match Point.

C’est donc plutôt avec joie que j’ai découvert cette nouvelle création qui, à vrai dire, sent le vieux !

En effet, on est dans ce que Allen fait de mieux : la comédie de mœurs. Un génie dépité, acariâtre et sarcastique à tendances suicidaire se retrouve à héberger chez lui une jolie jeune fille écervelée, fraîchement débarquée de sa campagne.

Les dialogues fusent et partent dans tous les sens, les situations sont aussi grotesques que cocasses, Woody Allen s’en donne à cœur joie avec ce personnage qu’il aurait très bien pu jouer lui-même.

Mais comme souvent, le film tourne court et finit bien trop vite, avec une conclusion ratée. Dommage. On passe tout de même un très bon moment malgré le côté dispensable de ce film.

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Whatever Works en DVD

Harry Potter et le Prince de Sang-mélé

Harry Potter and The Half-Blood Prince
2009
★★☆☆☆

Harry Potter et le Prince de Sang-mêlé Je n’arrive pas à croire que ce sixième Harry Potter ait été pondu par le même réalisateur que le cinquième, tant l’Ordre du Phénix était noir et bourré de suspense et d’action et que ce Prince de Sang-mêlé sent la guimauve et les montées d’hormones.

Cela dit, je n’ai pas été trop déçu. L’ayant vu assez tardivement (tout le monde me l’avait flingué à l’avance) et n’ayant pas lus les livres (oui, je sais…), rien ne m’a vraiment déçu. J’ai même assez ri des péripéties de chacun. J’ai juste toujours autant envie de mettre une claque à Hermione. Autrement je trouve que ça reste dans la lignée des autres films ; les personnages et le style évoluent en même temps qu’Harry prendre de l’âge, et là, on se doute bien à quel stade de l’adolescence il est… ce petit branleur !

Qui dit moins d’action, dit moins d’effets spéciaux. Ce film en semble presque dénué (sauf la scène d’introduction où le générateur de particules tourne à plein régime). Ça m’a limite fait penser au dernier Batman qui se targuait de se passer dans un monde plus réaliste. C’est dommage, c’est le côté visuel de la magie qui nous plaisait bien. On verra comment ça se terminera avec les Reliques de la Mort qui a été découpé en deux films.

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Harry Potter en DVD

Transformers 2, la Revanche

Transformers: Revenge of the Fallen
2009
★★☆☆☆

Transformers 2, la Revanche Je dois bien avouer, le premier Transformers m’amusa grandement. Je me replongeai en enfance, le temps d’un film, et admirai ces robots géants et ces explosions hollywoodiennes. Ce fut aussi l’occasion de constater que Shia LaBeouf était meilleur acteur que son nom pouvait le laisser supposer et que Megan Fox a une grande carrière de films intellectuels devant elle… En gros, ce fut un divertissement sans prise de tête.

Est-ce que ce numéro deux tient la comparaison ? Un peu. Il y a juste plus de robots, plus d’humour, plus de plan sur la plastique de Megan Fox, plus d’action et malheureusement plus de longueurs. Et oui, même en pleine scène d’action, on en vient à penser «c’est bon maintenant, tu vas y arriver à faire ces derniers kilomètres pour être sauvé par l’armée, ça fait 20 minutes que tu dis plus qu’un kilomètre, plus que 800 mètres, plus que 600 mètres…». Le réalisateur aurait nettement pu faire plus concis et tout aussi bien, voire mieux.

Dommage, la licence pourrait vraiment être profitable, mais si ça se délite à cette vitesse, je ne donne pas cher de sa prospérité.

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Transformers en DVD

Anges et Démons

Angels & Demons
2009
★★☆☆☆

Anges et Démons Je fais parti de ces gens qui n’ont jamais lu un livre de Dan Brown. Je fais parti de ces gens qui n’ont vu The DaVinci Code qu’en DVD et seulement parce que je savais que j’irai voir ce Anges et Démons.

Comme je l’ai déjà dit, Ron Howard est capable du pire comme du meilleur. Je partais avec un a priori négatif sur ces films (je parle de DaVinci et de Anges et Démons). Sans doute parce que ceux qui ont lu les livres qui m’en ont parlé sont en désaccords avec les choix drastiques nécessaires au passage sur grand écran. Je dois avouer qu’autant j’ai trouvé le DaVinci Code cousu de fil blanc phosphorescent, autant A&D est un peu plus surprenant (sans doute parce que la fin n’est pas la même que le livre, au dire de ceux…). Ce dernier n’est vraiment pas le film du siècle, mais reste un bon divertissement qui se laisse regarder (de meilleur facture que son prédécesseur en tout cas), malgré quelques raccourcis, maladresses et longueurs.

Malheureusement, je crois que ce qui m’a le plus plu dans ce film, c’est de revoir Rome… c’est dire !

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Watchmen – Les Gardiens

Watchmen
2009
★★☆☆☆

Watchmen - Smiley Pas vraiment fan du comics que j’ai toujours eu du mal à lire (sans doute faute aux nombreux flashbacks quasi indétectables, sauf à condition d’être grandement concentré), je suis allé voir cette adaptation par curiosité, voir si je pouvais :

  • mieux comprendre l’histoire
  • mieux apprécier
  • enfin savoir pourquoi la BD est devenue cultissime

Le fait que le film soit réalisé par Zack Snyder, celui qui a réussi à mettre 300 sur pellicule (le pari était loin d’être gagné), y a sûrement contribué. Pas de grands acteurs au générique (et tant mieux), une durée qui n’incite pas à y aller la vessie pleine (d’où des horaires de séance à la con), c’est vrai qu’il ne faisait pas parti de mes priorités sur ma movie wishlist.

Watchmen - C'est qui le mec en rouge ? Qu’en dire. Esthétiquement, c’est beau. Les effets spéciaux sont bien intégrés et quasi indécelables (sauf l’espèce de gros matou qui est aussi bien fait que la 3D pré-Jurrasic Park…). C’est assez violent (doigts cassés, fractures ouvertes, découpe à la demande et dislocations diverses). Ça montre tout (entre le cassage de gueule en règle et la scène de sexe inutile, tout y passe). On sent bien qu’il n’y a aucun compromis et que le réalisateur a eu la voie libre pour rester le plus fidèle possible au livre (que j’ai refeuilleté cet aprèm et qui est limite identique, plan par plan. Sauf le super-héros en rouge. C’est qui celui-là, on ne le voit pas dans le film ? Avis aux experts ?…)

Qu’en penser ? Je suis assez perplexe. Je vois indéniablement les qualités du film, mais, même sans vraiment voir de défaut, j’ai du mal à me dire que c’est un bon film. J’étais beaucoup moins partager sur 300 (en même temps, le film était vraiment moins complexe). Je ne suis pas sûr que je conseillerais quiconque d’y aller tellement je suis incertain de savoir à qui ça va plaire ou non. Vous comprendrez ma confusion et le fait que cette petite chronique reste sens dessus-dessous. Un peu comme si Dr Manhattan avait foutu le bronx sur mon blog. Quel connard ce Dr Manhattan.

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Benjamin Gates et le Livre des Secrets

National Treasure, Book of Secrets
2007
★★☆☆☆

Benjamin Gates, un Indiana Jones plus jeune, mais moins drôle… Deuxième Benjamin Gates, même recette. Un sous-Indiana Jones de bonne facture tout de même, mais qui n’égalera jamais son modèle, tout simplement parce que Benjamin n’est pas drôle. Il y a bien des trucs marrants, mais ça reste des «trucs marrants», rien de plus.

Et il y a un truc qui n’est pas crédible : il met plus de temps à pisser qu’à déchiffrer un algorithme codé ou établir un plan pour kidnapper le président des États-Unis. Ridicule. Donc pas un moment on ne doute à propos de la survie des nos héros alors qu’il y aurait pu y avoir un suspense terrible. Dommage.

Du coup ça se laisse regarder, mais ça pourra très bien se louper sur grands écrans.

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Live!

2007
★★☆☆☆

Live! La roulette russe en télé-réalité La bande-annonce ne m’alléchait guère. Une énième resucée de «jusqu’où ira la télé-réalité ?» (Truman Show, Ed TV,…) ne me faisait pas envie. Surtout que l’ultime avait déjà été atteint par Amélie Nothomb dans son roman Acide sulfurique.

Et puis, j’ai vu un extrait : tourné comme un documentaire, on y voit la genèse de l’émission ; on y voit une productrice prêt à tout pour faire de l’audience. Ça m’a mis la puce à l’oreille. Et puis Seb l’avait plutôt bien noté (et je fais assez confiance à ses goûts). Me disant qu’on risquait de s’éloigner de la «touche» hollywoodienne.

La première partie du film est pour moi la plus intéressante, même si certains passages sont un peu gros. Mais à partir du moment où c’est l’émission de télé-réalité elle-même : ça me saoule (20 dernières minutes à la fin, tout au plus). On perd tout ce que le réalisateur a mis une heure à monter. Ça ressemble à du pur Hollywood raté : la mise en scène devient maladroite et très années 80 ; je sais qu’ils se sont adaptés au style télé, mais ça cloche, je décroche et je me fais chier. Même le ressort dramatique de l’émission (et celui du film aussi) est convenu. On y aurait préféré une fin à la Se7en, immorale et horrible.

Katy, la productrice à la roulette russe. Pour ajouté à cela, je n’arrivais malheureusement pas à me défaire de l’idée que c’était une fiction. Je pense que la présence d’Eva Mendes et de Billy-Bob (le «matheux» de Numb3rs, je ne me rappelle plus son nom) n’a pas rendu crédible ce pseudo documentaire ; j’aurais préféré des inconnus.

Ce n’est pas forcément une déception, mais ce film ne restera pas dans les annales pour moi. Ça aurait pu être pire, mais ça aurait pu être tellement mieux. Dommage.

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Les Femmes de ses Rêves

The Heartbreak Kid
2007
★★☆☆☆

Ça faisait quelques temps que je n’étais pas allé au ciné et j’ai même raté pas mal de films que je voulais voir. Du coup, de dépit, je suis allé voir le dernier film des frères Farrelly (ceux qui nous avait pondu le déjanté Mary à tout prix).

Les Femmes de ses Rêves Un quarantenaire n’ayant jamais su s’engager rencontre une femme formidable et l’épouse un peu trop rapidement. Elle s’avère être, pendant le voyages de noces, pas tout à fait comme il l’imaginait.

On rit. On dit « beurk », « aaaah » ou « oh le con ! » selon les scènes. Mais on rit toujours. Même lorsque le côté comique du film s’estompe pour faire place à la vraie histoire d’amour du film ; ça passe vite et on retombe dans la comédie.
On reste jusqu’à la fin du générique car on se dit, à raison, qu’ils n’ont pas pu faire autre chose que mettre une dernière scène.

C’est très con. Un peu gore. Mais on en rit. C’est pas un grand film, mais c’est un bon moment. Aucun besoin de le voir au ciné (à moins d’avoir une carte illimitée), surtout pas pour voir les poils pubiens de l’actrice principale en gros plan…

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