La dure réalité de la déception

20 ans Tel que vous me voyez (non pas que vous me voyiez spécialement, mais bon, on va dire «tel que vous me lisez»), je suis déçu.

Vous savez, ce sentiment qui se développe lorsque quelque chose ne correspond plus à vos souvenirs. Je reviens avec quelques amis du Futuroscope et je dois avouer que ça sent un peu le sapin. Pourtant le parc fêtait ses 20 ans cette année et avait été racheté il y a quelques années par de nouveau investisseurs. Pratiquement tous les films des attractions ont été changé depuis 2004, donc ce n’était que des choses nouvelles pour moi qui suis déjà allé 2 fois (donc la dernière fois il y a six ans environ). Ça augurait que du bon… Mais laisser le parc à l’abandon à ce point, c’est criminel !

Je m’explique. Qu’on baisse le nombre d’employés à la morte saison (quoique, je n’appelle pas les fêtes de fin d’année la morte saison…) pour de raison de budget, je comprends, mais qu’on laisse les gens se foutre sur la gueule pour avoir des lunettes 3D parce qu’il n’y a personne pour les distribuer ; qu’on supprime toutes les préséances des attractions pour aussi éviter d’avoir du personnel ; qu’on attende trois plombe au resto parce qu’il y a 1 serveur pour 50 couverts ; que les films en images de synthèse de «dernières avancées technologiques» datent de 2000 (même s’ils viennent d’être changés ; que leur nouvelle attraction —Danse avec les Robots— a 50 minutes d’attente en période creuse et je vois mal les gens attendre 2h30 en été pour 3 minutes de secousses. Enfin que des petits détails qui te gâche la journée, mais surtout qui tranchent avec ce qu’on a vécu précédemment.
J’ai eu l’impression d’un parc qui n’a pas évolué depuis 10 ans et qui est coincé dans ses technos anciennes (IMAX,…). Le mot «numérique» est inexistant par exemple. Si le Futuroscope n’évolue pas, je ne lui donne pas 10 ans. C’est dommage, il y avait un tel potentiel…

Cela dit, on a passé deux jours formidables entre amis, avec la découverte d’un excellent resto à Poitiers (Bistro Pasta – 12, rue de la Croix Blanche).

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