De l’ambivalence des réseaux sociaux

C’est étrange les réseaux sociaux. Ça part d’une bonne intention, mais je trouve que ça dérive et que ça se barre peu à peu en couilles.

Juste après s’être inscrit, on y cherche ses amis, sa famille, ses collègues et les gens qu’on côtoie et apprécie le plus. Puis peu à peu, on recherche de vieux potes perdus de vue, des ex pour savoir ce qu’elles sont devenues… Puis des demandes nous parviennent d’anciens collègues de classe (qu’on les eût côtoyés ou non, comme quand on les croise dans la rue et avec qui on va avoir une discussion sympathiquement cordiale, alors qu’on s’adressait à peine la parole à l’époque), de mecs de la même association ou fanclub dont on faisait parti, d’amis d’amis. Pour certains, on hésite. Pourquoi untel et pas lui ? Puis on cède en se disant que ça ne mange pas de pain, etc…

Si bien qu’on se retrouve avec une liste d’amis hétéroclite où se combine très bons amis et vagues connaissances. Or il n’y a aucun moyen pour hiérarchiser cette différence.

Autant dans Flickr on peut distinguer les contacts des amis ou de la famille et choisir avec qui on partage telle ou telle photo, autant avec Facebook, les groupes d’amis ne permettent pas de filtrer les informations selon le degré d’intimité qu’on a. Je n’ai peut-être pas envie qu’un ancien patron découvre que je suis Régis-Robert au test «Quel personnage de Nerdz es-tu ?», ou que l’ex beau-frère d’une ex voit mes photos de vacances…

Il y nous reste alors deux options : soit on ferme complètement sa page en distillant le minimum d’informations, soit au contraire on ouvre tout à tous et on se résigne à ce que des gens découvre un peu plus de nous, et là, on peut se sentir un peu à poil parfois…

3 réflexions sur “De l’ambivalence des réseaux sociaux

  1. Facebook est effectivement un endroit assez bizarre… et j’aime donc bien ce que tu en as dit (et les dessins aussi).
    Ceci était un commentaire super constructif comme tu peux le constater !

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