En Autolib’

Il n’y a pas si longtemps que ça, je parlais de voiture et d’environnement. C’est donc tout naturellement que j’ai pris un abonnement Autolib’ pour tester.

C’est bien. Très bien même.

Autolib'

Les voitures sont maniables, réactives et les conduire est un plaisir (malgré les angles morts arrières qui sont assez considérables…).

Le système de réservation est parfait (depuis un smartphone) : 30 minutes pour rejoindre la voiture réservée, mais surtout 90 minutes pour atteindre sa place de parking (réservée depuis un smartphone ou le GPS de la voiture). Surtout qu’il y a une borne juste derrière chez moi.

Le plus gros bémol est les autres utilisateurs. Entre ceux qui traitent la voiture comme une poubelle, ceux qui y fument (alors que c’est interdit…), on se retrouve parfois avec des trucs pas très enviables. Ce qui est dommage, c’est que l’on peut appeler le service clientèle Autolib’ pour leur dire qu’un truc est cassé ou ne fonctionne pas correctement, mais leur dire que la voiture est un dépotoir, ils s’en battent royalement, comme s’ils comptaient sur le conducteur suivant pour nettoyer…

Pour moi, il faudrait installer un détecteur de fumée et prélever une amende aux contrevenants, mais aussi installer une webcam pour que les gens se sentent observés et donc fassent plus attention. Sous le couvert de bonne intelligence, on pourrait aussi prévenir de l’état catastrophique d’une voiture et pénaliser le conducteur précédent ! Ça fait un peu collabo comme propos…

Autrement, mon abonnement annuel est déjà rentabilisé si je compte tous les trajets que j’ai fait depuis 3 mois et combien ça m’aurait coûté en taxi (ce sont eux qui ne vont pas trop aimer les Autolib’ du coup…).

J’encourage cependant toute personne qui hésite à essayer de se lancer (même pour un abonnement d’un jour qui est gratuit en ce moment, sans compter la durée de location après). On a déjà des témoignages de gens ayant revendu leur voiture au profit des Autolib’.

Et cet été, je pars deux semaines avec une voiture de location aussi, mais pas électrique vu le périple qu’on va faire (1600 km).

Viande de cheval et troupeau de moutons

Scandale des produits surgelés : on trouverait dans des produits surgelés, annoncés comme étant 100% pur bœuf, de la viande de cheval.

On en est à notre combientième scandale dû à l’industrie agroalimentaire ? Ce n’est pas comme si on n’était pas au courant que leurs profits sont plus importants que faire plaisir à leurs clients (sans parler de santé publique)… Et quand est-ce que les gens comprendront que ça peut ne pas leur coûter plus cher d’acheter les matières premières et de cuisiner eux-mêmes ? Surtout des lasagnes, bordel ! Il n’y a franchement rien de plus con à faire que des lasagnes.

Unlucky Lasagna

Mais on est conditionné par nos diverses écrans à croire qu’on ne sait pas cuisiner et qu’avec du tout-prêt, on peut avoir un chef à la maison.

Ne me méprenez pas, Picard ou autres plats préparés sont d’une grande aide quand on reçoit du monde ou qu’on n’a pas le temps, mais généralement, ce que les invités préfèrent, c’est ce qui est fait maison.

Pire, quand est-ce qu’on se rendra compte que la consommation de viande intempestive crée certains maux de notre société : pollution, problèmes de santé, nouvel esclavagisme, torture animale et appauvrissement de nos sols. Mais je m’égare…

Allez, rien que pour vous, une recette de lasagnes à la con, 100% viande que vous aurez choisie (ou pas de viande même !) :

  • Dans une sauteuse, faites revenir des oignons à feu moyen avec du gras à votre convenance. Un recette qui commence par des oignons fris ne peut jamais être une mauvaise recette.
  • Ajoutez la viande hachée que vous aurez choisi, de préférence chez un boucher qui l’aura haché devant vous (ça peut être du cheval, c’est bon le cheval !…). Chez nous on prend des courgettes, des champignons à la place. Et faites revenir sans cramer quoique ce soit.
  • Rajoutez des tomates (sans peau, c’est mieux) en morceaux, en pulpe ou en dès (conserves, ça va bien, pas de risque de trouver autre chose dedans). Salez-poivrez comme vous l’entendez. J’en connais même qui mettent du piment…
  • Faites réduire. Préchauffez le four à 180/200°.
  • Pendant ce temps préparez une béchamel avec beurre fondu, farine, lait et une peu de sel (cherchez une recette sur Internet si vraiment vous ne savez pas faire de béchamel).
  • Râpez du fromage (préférence pour un cheddar M&S maturité 5) ou achetez du fromage râpé, bande de feignasses.
  • Dans un plat à gratin graissé, mettez une couche de lasagne (maintenant elles sont précuites, donc plus besoin de le faire soi-même), une couche de sauce tomate améliorée, une couche de béchamel, une couche de fromage, et répétez jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de préparation ou de place dans le plat. Vous devez finir par le fromage, sauf si vous préférez vos lasagnes croustillantes, dans ce cas, vous finirez lasagne/un peu moins de béchamel/fromage sans sauce pour en pas que ça ramollisse la pâte.
  • Au four pendant 40 minutes environ. Je me base sur le gratiné du fromage pour estimer quand c’est bon.

Bon appétit !

Et acheter des produits frais, locaux et de saison de préférence. Bordel.

Vélo à Paris

Ça faisait longtemps que je n’avais pas parlé de vélo !

Maintenant que je cumule vélo + vélo pliant + abonnement Vélib’, il faut bien que je prépare mes trajets dans la capitale. Pour cela, j’utilise quelques outils (le jour où ils seront fusionnés, se sera le pied !).

  • Tout d’abord, un outil d’itinéraire qui permet de choisir un trajet plus sûr (avec un maximum de pistes cyclables ou de voies de bus) ou un trajet plus rapide (Danse avec les voitures). Ils ont aussi des applis smartphones, mais qui ne sont pas encore de vrais GPS vocaux) :
    GéoVélo
  • Je couple ça avec les infos de pente de VéloPente, ça me permet aussi de choisir des itinéraires moins suants ! Pas d’outil numérique cette fois-ci, mais une vraie carte papier !
    VéloPente

Bons trajets !

Non, je ne suis pas encore mort

Désolé pour ceux que ça réjouissait (tous les autres blogs de la Terre qui jalousent la désaffection de mes lecteurs !), mais je suis bel et bien vivant.

Sans doute qu’entre le boulot, les petits pépins de santé (je les ai planté, ça n’a rien donné), un déménagement (toujours pas à Londres pour ceux qui se le demandaient), je n’ai pas vraiment eu le temps de publier de billets. Même mes brouillons sont largement défraîchis.

Pour tout vous dire, je refuse de laisser tomber ce blog, même si l’entrain des premiers billets a disparu. Je ne sais pas pourquoi. Je n’étais pas un blogueur pionnier, je serais sans doute un survivant. Il faut dire que Twitter/Instagram et consorts ont bien foutue la merde sur la toile : les blogs sont sous respirateur artificiel, les forums à l’agonie, les fils RSS se délitent et seuls les réseaux sociaux ont le vent en poupe. Sauf que ces mêmes réseaux se nourrissent de blogs, sites et autres. Il arrivera bien un moment où il n’y aura plus de contenu neuf à mettre en lien, non ?


La création se fera sans doute ailleurs. Le web n’aura été qu’une passade qui aura rapproché les cultures et facilité les échanges pour mieux les isoler, qui aura permis une création nouvelle ou en tout cas de faire connaître ces choses à un plus grand nombre, mais pour encore moins de retour… La bulle internet va nous péter à la gueule et ce sera bien fait !

Je vous l’accorde, c’est une vision un peu pessimiste de la situation. Mais je suis dans une grande ambivalence : partagé entre mon envie de geekerie et de connectitude (ouais j’invente des mots, je suis comme ça aujourd’hui) et mon autre moi qui aimerait la sérénité et le retour à des choses plus «nature».

Il y a une quinzaine d’années, j’avais rencontré un ancien directeur artistique qui avait tout envoyé balader passé 40 ans et était revenu à une activité manuelle tellement il était rincé de cette vie. Je crois que j’en suis pas loin et la quarantaine approche (bientôt plus que 4 ans…). Vais-je moi aussi tout envoyer péter ? Suis-je le seul dans ce cas-là ou allons-nous assister à une génération post-internet ? Sorte de babacoolisme moderne ? Marre d’être connecté, marre du virtuel ; vouloir du vrai, du concret ?

Avengers

The Avengers
★★★★★

Joss Whedon revient. Et on lui a confié le plus complexe des films de super-héros à réaliser. 9 personnages principaux, plusieurs actions simultanées et un budget record dépensé dans de la peinture verte.

Les difficultés était de rendre digeste ce super-amalgamme de biscotos/milliardaire/mutants/super-combattants/dieu, conserver le caractère des personnages précédemment filmés (en développant les plus méconnus d’entre eux comme Black Widow, Hawkeye, Agent Coulson…), redorer le blason de Banner/Hulk (que deux films n’ont pas réussi à honorer).

Je dois bien avoué que c’est vraiment réussi. La mise en scène est parfaite, on comprend tout dans les diverses actions parallèles. Même la dernière grosse baston finale. Les personnages ont une vraie profondeur (sauf peut-être Thor qui se retrouve en retrait, mais c’est sa faute si on doit faire appel aux Vengeurs). Et Hulk est le vrai pivot de ce film ; vous ne soupçonniez même pas le potentiel comique du géant vert. On pourrait presque faire regarder ce film à quelqu’un qui n’aime pas les super-héros et qui n’a vu aucun film Marvel avant.

Mission réussie pour Whedon. Je suis assez sûr qu’on va faire appel à lui pour de prochains films de la série (ça rattrapera son ratage de Serenity qui a mal passé le cap du grand écran).

La corne aux doigts

Plus d’un an depuis mon envie. Ça y est, j’ai passé le pas et me suis acheté une belle basse Fender Precision 50s, modèle Mexico. Pas une américaine (trop chère), mais pas une coréenne non plus (trop pourrie). Elle a un beau son bien rond ou piqué si je le souhaite ; la polyvalence même. Et j’en remercie les bons conseils de mes amis et les mexicains qui l’ont assemblée avec leurs petits doigts.

J’ai juste à me dérouiller un peu les doigts jusqu’à ce que la corne réapparaisse et après je penserai à rejoindre un groupe ou à en remonter un, si le courage me prend. À bientôt au détour d’une scène…

Sherlock

2011 | 2 saison (3e commandée), 6 épisodes
★★★★★

Pas vraiment une série, plus des téléfilms par salve (3 épisodes de 90 mn par saison) !

Quand le producteur de Dr. Who (que je n’aime pas) décide de s’attaquer au mythique Sherlock Holmes, ça donne une transposition (réussie) au XXIe siècle. On y retrouve Sherlock accro aux SMS, Watson militaire vétéran revenant d’Afghanistan, Moriarty à la pointe de la technologie…

Cette réécriture donne un coup de jeune à cette œuvre que même Guy Ritchie n’a pas réussi à relever vraiment… Cela peut sembler déroutant au début, mais on s’y fait assez vite, surtout grâce à la fidélité des romans de Sir Arthur Conan Doyle.

Au niveau des acteurs, le pari de prendre des acteurs peu connus est osé, mais payant. Benedict Cumberbatch (Sherlock) est tout juste hallucinant. Sa voix, sa prestance ! En plus, en regardant sa filmographie, on s’aperçoit qu’on l’a déjà vu quelque part (ou qu’on va le voir bientôt…). Watson est joué par Martin Freeman, que vous avez sans doute déjà vu en doublure lumière pour film porno dans Love Actually. Moriarty, le grand méchant qu’on ne voit pas tout le temps, est flippant à souhait.

Benedict Cumberbatch (Sherlock) & Martin Freeman (Watson)

On y retrouve des trames et des histoires qu’on connait déjà plus ou moins (Le Chien des Baskerville), mais la touche XXIe siècle fonctionne parfaitement et les intrigues peuvent être complexes, mais digestes puisque diluée en 90 minutes. Les premiers et derniers épisodes de la deuxième saison sont jubilatoires et tellement bien écrits et joués.

Au niveau montage, on est dans du moderne, mais sans excès. Les effets spéciaux (incrustations de texte notamment) sont assez ingénieux. Les phases de réflexion de Holmes sont plus proches des infographies des Experts que d’une introspection !

La BBC a encore une fois assuré et financé une superbe série. À quand un producteur français avec des cojones et des pépettes pour moderniser Arsène Lupin ou autres succès français ?

  • À voir en France sur France 4 (en ce moment), puis sur France 2 un peu plus tard.

Sherlock Holmes : Jeu d’ombres

Sherlock Holmes: A Game of Shadows
2012
☆☆☆☆

Je ne vois pas pourquoi je m’obstine. Bon, on m’avait invité à aller voir ce second opus de Sherlock Holmes vu par Guy Ritchie.

C’est moins brouillon que le premier (on comprend plus facilement l’intrigue), la réalisation « clipesque » ne me sied toujours pas, Downey Jr. surjoue étonnamment moins, Law est toujours aussi insipide. Il n’y a vraiment que Stephen Fry qui est là pour relever le niveau.

Regardez plutôt l’excellente version 2011 de la BBC pour apprécier un bon Sherlock (j’en parle ici puisque la saison 2 débarque sur France 4).

Autres regardages

The Artist

2011
★★☆☆☆

J’arrive après la guerre, mais je dois bien avouer que je n’étais pas allé voir The Artist lors de sa première sortie ; pas faute d’envie, mais faute de temps (comme vous avez pu le constater si vous suivez ce blog, je ne vais plus autant au cinéma qu’à une époque).

J’étais curieux de voir si le battage était justifié ou si c’était juste l’originalité du concept qui l’avait déclenché.

À vrai dire, je pense que c’est le culot de faire un film « muet » en noir et blanc à l’époque où la 3D commence à décoller (péniblement) qui a surtout séduit (le comité des Oscars notamment). Je pense aussi que le fait de ne pas connaître Jean Dujardin les a aidé à être surpris (ce n’est à mon goût pas le film où il joue le mieux). Le scénario est classique (voire poussif ?), la réalisation est soit trop moderne, soit pas assez ancienne (les mouvements de caméra et cadrage sont parfois trop travaillés comparer au concept de film muet). Je trouve qu’il y a aussi quelques temps morts. Mais surtout, je n’éprouve aucun attachement au personnage de George Valentin (Dujardin)  il se met tout seul dans la merde et tout est de sa faute jusqu’au bout ! Bien fait pour lui ! Aucune compassion. Et c’est un peu le goût que me laisse le film, il ne m’a rien provoqué ; pas d’émotions, ni positive, ni négative.

La vrai star du film, c’est plutôt Jack, le chien (Uggie dans la vraie vie). Ressort comique de bien des scènes. Bérénice Bejo s’en sort bien aussi (même si je trouve qu’elle devrait d’épaissir un peu…).

Je salue le culot, je salue moins le film.

Autres regardages

La voiture de demain…

… n’est pas encore là.

Les grandes marques de voiture l’ont annoncé : elles passent à l’électrique pour la planète.

On va donc nous faire croire que la technologie qu’on nous promet depuis plus de trente ans arrive enfin alors qu’elle n’a pas vraiment évoluée depuis. Les inconvénients sont toujours les mêmes : la taille et le poids des batteries, le rapport temps de charge/autonomie est toujours une hérésie et j’ai du mal à me voir tirer une rallonge depuis le quatrième étage de mon immeuble pour pouvoir brancher ma voiture la nuit. Avec un peu de chance, un voisin détournera le courant pour sa machine à laver… pas viable pour le grand public en l’état. L’installation de prise de recharge aux places de parking est quasi inconcevable. Et puis lorsque le pétrole aura complètement disparu de la surface du globe (dans pas si longtemps d’après certains experts…), je pense que le prix de l’électricité augmentera à vue d’œil.

Seulement, la voiture électrique ne me semble pas tellement plus écolo. Parce que faire venir les composants des batteries d’un bout du monde par cargo, jusqu’aux chaînes de fabrication à l’autre bout, je n’ai pas l’impression que le bilan carbone soit si bon… Et pour recycler les batteries… ? je peux les rapporter à mon Monoprix ?

Même topo pour les voitures hybrides. Les fabricants se rachètent une conduite (ah, ah…) en proposants des modèles à deux moteurs parallèles… même Lexus (!) proposent des grosses bagnoles hybrides qui consomment moins d’essence, mais qui en consomme toujours plus qu’une voiture normale. Cherchez l’erreur. Une Prius (hybride) conduite de manière un peu dynamique consomme plus de carburant qu’une BMW (essence) à régime égal (testé par Top Gear). Ça laisse rêveur.

L’idéal serait une voiture électrique qui produit elle-même son énergie (ça existe, mais ça coûte plusieurs bras). Avec un système de pile à combustible ou un truc du genre. En gros le moteur à hydrogène produit du courant pour alimenter la voiture  ça permettrait de retrouver l’autonomie de nos « pétroleuses ». Avantage : on rejette de l’eau. On pourrait alors concevoir un moteur qu’on alimente d’eau, qui se retrouve séparée en hydrogène d’un côté et oxygène de l’autre ; le moteur utiliserait cet hydrogène pour créer de l’électricité et se propulser et notre voiture rejetterait de l’eau… la boucle est bouclée et on aurait une voiture (presque) propre. Seul un léger problème subsiste : la sécurisation d’un tel moteur, parce que l’hydrogène n’est pas réputé pour sa non-dangerosité… Au moins, les films américains deviendraient beaucoup plus réalistes en cas d’explosion de voiture…

Finalement, la seule solution d’une voiture propre, quelle soit électrique, hybride ou autre, est la dépropriation. Partager une voiture à plusieurs, comme on partage un Vélib‘ (ou comme Autolib’, mais impossible de partir en weekend hors d’Île-de-France). De la location à l’heure ou à la journée. Pay as you go, comme avec les cartes téléphoniques. Ce serait économique à plusieurs niveaux : moins de voitures en circulation (surtout en ville où elle est loin d’être nécessaire), moins de frais pour les conducteurs occasionnels (on ne paie pas d’assurance lorsque la voiture dort au garage, pas besoin s’occuper de l’entretien), la garantie d’avoir une voiture récente, donc moins polluante et qui continue de faire tourner l’industrie automobile (sans doute moins, mais c’est mieux que plus du tout). En gros, une voiture de location.

Êtes-vous prêt à abandonner votre voiture pour sauver l’humanité ?

La Dame de Fer

The Iron Lady
2012
★★☆☆☆

Invités à la projection d’un label des spectateurs UGC, c’est sans rien savoir du film que nous allions visionner que nous nous sommes installés dans la salle.

Au lancement du film, j’émis intérieurement un « ouf ! » de soulagement quand je vis que c’était un film anglais (Film 4). Non pas que je sois allergique à tout autre chose, mais c’est plus facile pour mon anglophone de femme de voir du français ou de l’anglais qu’un film ouzbek sous-titré.

Le film s’ouvre sur Meryl Streep grimée en petite vieille allant acheter son lait. La Dame de Fer et de calcium, sans doute.

Le film raconte l’ascension de cette fille d’épicier au rang des conservateurs jusqu’à devenir la première (et seule à ce jour) femme premier ministre de la Grande-Bretagne. Aux travers de flashbacks plus ou moins adroits, 3 époques se dessinent (avant, pendant et après).

J’ai trouvé le film parfois brouillon et les mélanges d’époques un peu trop mal amenés. Je l’ai trouvé trop superficiel et m’a rarement touché (en bien ou en mal). Il se laisse regarder et ne m’a provoqué ni aversion, ni passion pour le personnage ou son histoire.

Meryl Streep l’interprète cependant très bien, mais la mise en scène et le montage m’ont laissé insensible. Je ne suis pas vraiment rentré dedans.

Un peu déçu. Dommage.

Autres regardages

Bilan automatique 2011

Tout d’abord, tous mes vœux pour cette nouvelle année qui sera, je l’espère, beaucoup mieux que le film 2012

Les lutins de chez WordPress.com font un résumé de l’année de manière automatique pour les blogs hébergés. Ce n’est pas trop moche et c’est plutôt amusant ; ça vous permettra de voir l’expression la plus recherchée pour tomber sur tchizbeurgueur. Étrange…

En voilà un extrait :

The concert hall at the Sydney Opera House holds 2,700 people. This blog was viewed about 11,000 times in 2011. If it were a concert at Sydney Opera House, it would take about 4 sold-out performances for that many people to see it.

Cliquez ici pour voir le rapport complet.

(Un geek) habillé pour l’hiver [mis à jour]

L’hiver est là et pauvres geeks que nous sommes avons du mal à nous passer de nos objets tactiles. S’il fait froid, les engelures nous guettent à chaque réponse d’un appel, à chaque tweet ou autres.

J’ai donc testé pour vous deux modèles de gants : l’E-tip de The North Face et le tchouktchouk-pas-de-marque de Muji.

J’ai couru en vain tout l’hiver dernier après les E-tip (ils n’y en avaient même plus dans la boutique londonienne), ils sont enfin de retour en stock. J’ai choisi le modèle « sport », même si la déco laisse un peu à désirer (le sigle On/Off sur le bout de l’index et les points antidérapants font un peu ringard, mais passons…). Existe en 3 tailles pour homme et femme (en blanc !).

Au niveau du toucher, c’est étonnant comme ça réagit exactement comme avec la pulpe du doigt. Il faut juste penser à incliner légèrement le doigt, comme avec des ongles en fait ! Le fait que les pouces et les index soient réactifs permet même les gestes à deux doigts comme le zoom ou la rotation (toujours en pensant aux ongles). En revanche, je pensais qu’ils seraient plus chauds.

Quand aux Muji, ils sont simplement comme des gants en laine. L’avantage, c’est que tout le bout du pouce et de l’index sont recouverts, donc pas besoin de penser « ongles ». Ils réagissent tout aussi bien. Ils existent en plusieurs coloris, mais deviennent de plus en plus rares en magasin (ils les ont même enlevés du site internet). Cependant, ils sont tricotés, donc attention au velcro (d’un sac Freitag par exemple…).

En définitive, les uns comme les autres sont un bon investissement pour tout possesseur de téléphone tactile, tablette ou même trackpad de portable (30€ port inclus pour les North Face, 20€ pour les Muji).

[Mise à jour du 10 février 2012] Après quelques semaines d’utilisation en cette période de grand froid, voici quelques informations supplémentaires. Les gants Muji sont plus chaud que les North Face  en revanche, ils s’abiment plus vite… dommage.

Crazy, Stupid, Love

2011
★★★☆☆

Présenté comme la comédie romantique de la rentrée, je me permets de ne pas être d’accord. Pas tant sur le côté qualitatif, mais sur le terme « romantique ». On est loin d’un meg-ryanisme ou d’une sarah-jessica-parkerette. On est finalement plus proche du théâtre de mœurs, avec son lot de coups de théâtre et de situations tordues.

On rit beaucoup, il y a même quelques scènes susceptibles de devenir cultes. Même si la fin est assez téléphonée et un peu trop « fleur bleue », ça passe, car la direction prise est finalement intéressante (surtout comparée à sa propre histoire).

Ne vous privez pas d’y aller, ne serait-ce que pour ces quelques scènes délicieuses (le mini-golf, le shopping).

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Gribouillez avec Doodla

« Contraint » d’acheter un iPad pour le boulot, je voulais vous parler d’une petite app toute bête, mais qui m’amuse grandement : Doodla (qui existe pour iPhone aussi).

Après des constats alarmants, je suis content de voir qu’une simple application me « force » à redessiner. Attention, pas les meilleures illustrations de tous les temps, mais simplement j’essaie de trouver les plus créatives. Voilà comment ça fonctionne :

  • Chaque jour, une nouvelle page avec un morceau de gribouillage déjà fait. Ça peut être un trait, un zigzag, un tourbillon…
  • Complétez le gribouillage pour en faire quelque chose d’autre. J’essaie dans la mesure du possible que garder le gribouillage original visible, sinon quel intérêt ? Attention, pas de gomme. Comme l’Écran magique, si on se trompe, on recommence à zéro.
  • Soumettez votre doodle au vote de la communauté.
  • Votez pour les doodles des autres et attendez les résultats chaque jour (arrivé premier avec ma lava lamp !).

Pas de prix, pas de récompenses, si ce n’est un classement général (pas très juste puisqu’il y en a qui y sont depuis plus longtemps, mais bon, on fait ça pour le fun plus que pour le classement, non ?…).

À vos tablettes et bon gribouillages !

Un Jour

One Day
2011
★★★☆☆

Je dois avouer, je suis allé voir ce film à reculons. J’aime beaucoup Anne Hathaway (surtout depuis Love & Autres Drogues…), mais elle ne choisit pas que de bons films.

C’est l’histoire d’une relation (amicale ?) entre elle (Emma) et Jim Sturgess (Dexter), tous les 15 juillet pendant plus de 20 ans. Une sorte de Quand Harry rencontre Sally, mais sous forme de drame.

C’est finalement pas mauvais du tout, même si Anne Hathaway a reçu le prix du « pire accent anglais » pour cette prestation.

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La Planète des Singes : les Origines

Rise of the Planet of the Apes
2011
☆☆☆☆

À quoi bon essayer de raconter comment la Terre est devenu la Planète des Singes (l’original, celui de Pierre Boule). Surtout dans un film aussi plat. Franchement, aucun intérêt. Même pas pour Freida Pinto qui n’y ait même pas mis en valeur (il faudra qu’elle choisisse mieux ses films si elle veut faire une belle carrière). Et James Franco ne sera sans doute pas le prochain bellâtre d’Hollywood comme certains l’annonçaient : il joue pire que Ben Affleck, c’est dire.

Insipide et inutile. Même Tim Burton avait fait mieux.

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Captain America: First Avenger

2011
★★★☆☆

Je suis assez étonné, mais ce Captain America n’est pas mal du tout !

On le sait maintenant, les adaptations Marvel ne sont bonnes que lorsqu’elles jouent la carte de l’humour. C’est le cas ici encore. Captain America était le dernier superhéros à adapter pour pouvoir enfin faire le film des Avengers. Pourtant celui-ci ne sent pas le film bâclé (si ce n’est quelques ratés au niveau du raccord du menton du début du film).

Se laisse volontiers regarder. La 3D est complètement inutile.

Une question demeure à la fin du film, va-t-il conclure !?…

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